Le Groupe de la Banque mondiale a activé un mécanisme d’aide d’urgence en faveur de 100 pays en développement et prévoit de déployer 160 millions de dollars de financements jusqu’en 2021.
Au cours des dernières années, Haïti pays pauvre a été brutalement frappé par les catastrophes naturelles. Le cas de Haïti n’est pas isolé. Nombreux sont les pays du monde entier qui sont confrontés à des risques climatiques de plus en plus élevés, dans un contexte en outre marqué aujourd’hui par la lutte contre le coronavirus (COVID-19).
A ce titre, il sied de rappeler que la pandémie a déjà provoqué une grave crise sanitaire mondiale et pourrait plonger jusqu’à 100 millions de personnes dans l’extrême pauvreté. Le Groupe de la Banque mondiale a activé un mécanisme d’aide d’urgence en faveur de 100 pays en développement et prévoit de déployer 160 millions de dollars de financements jusqu’en 2021.
Parallèlement, le Groupe reste déterminé à lutter contre le changement climatique, une autre menace majeure pour les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète notamment.
Dans le sillage de l’adoption de l’accord de Paris sur le climat, le Groupe de la Banque mondiale a présenté en 2016 un ambitieux Plan d’action sur le changement climatique afin d’intensifier le soutien financier et technique aux pays en développement et, ainsi, renforcer leur action pour le climat.
L’institution internationale, qui s’était engagée à porter ses financements climatiques à hauteur de 28 % de ses prêts d’ici 2020, contre 20 % en 2016, a systématiquement dépassé cet objectif au cours de ces trois dernières années. Au total, et sur la durée du plan d’action, le Groupe de la Banque mondiale a consacré plus de 83 milliards de dollars de financements à la lutte contre le changement climatique.