Eviter à tout prix le scénario catastrophique des viandes pétrifiées de l’année dernière, semble être un objectif qui mobilise tous les acteurs du secteur qu’ils soient étatiques ou privés. A l’approche de la fête du sacrifice, c’est Akhannouch him-self qui coordonne les opérations entre les différents acteurs. Pour preuve, la réunion organisée mardi dernier avec la Fédération interprofessionnelle des viandes Rouges (FIVIAR), en présence des Directeurs de l’ONSSA et de l’ONCA ainsi que plusieurs directeurs et responsables au sein du ministère pour faire le point sur les opérations de préparation et d’accompagnement pour un bon déroulement de Aïd Al Adha.
Une opération spéciale a été déjà menée dans le sens de l’identification des ovins et des caprins destinés à l’abattage de l’Aïd pour assurer la traçabilité, et le cas échéant identifier les responsables si pépin est constaté.
Cette opération a été précédé d’une campagne d’enregistrement des unités d’élevage et d’engraissement par les services de l’ONSSA et elle se poursuit par l’opération d’identification à travers la pose gratuite d’une boucle spéciale Aid Al Adha pour le cheptel destiné à l’abattage, pilotée par la FIVIAR.
Mais Akhannouch a profité de la réunion pour coordonner l’action des différents intervenants et pour rappeler que tout manquement ou non-conformité aux exigences de qualité au niveau de tous les maillons de la chaine et tous les intervenants seront ainsi sévèrement sanctionnés.
L’année dernières plusieurs foyers ont vu la joie de la fête gâchée sans pour autant qu’ils aient des réponses claires sur le responsable de catastrophe des viandes pétrifiées. Et bien que les services concernés en aient minimisé l’ampleur, des rumeurs ont continué à circuler alimentées par les tirs croisés notamment par certains professionnels. Plus qu’une fête religieuse, Al Adha revêt une grande importance pour les familles marocaines, qui n’ont pas besoin d’une frustration de plus avec tout ce que nous avons vécu ces six premiers mois !