Voilà une affaire qui tombe très mal pour le PJD ! Abdelali Hamieddine, l’une des figures du parti, a été inculpé par le juge d’instruction de la Cour d’appel de Fès dans l’affaire de l’assassinat de Benaïssa Aït Eljid.
Le fantôme de l’étudiant d’extrême-gauche Benaïssa Aït Eljid, assassiné en 1993 semble hanter la vie du député, qui est poursuivi pour « participation à un homicide volontaire ».
Le secrétariat général du parti s’est réuni, ce lundi soir, et tout le parti semble ébranlé par cette nouvelle qui porte un coup dur au parti. Pour preuve, Driss El Azami, le chef de l’équipe parlementaire du parti s’est départi de sa réserve pour déclarer que cette inculpation « est un dangereux précédent qui menace la poursuite des décisions judiciaires et menace l’indépendance du pouvoir judiciaire ».
L’élu PJD va plus loin dans une intervention lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants ce lundi en assurant que rouvrir ce dossier constitue une « violation de l’article 126 de la Constitution, qui stipule que les jugements définitifs du pouvoir judiciaire sont contraignants pour tous, y compris le pouvoir judiciaire. Ainsi que contre les articles 4 et 369 du Code de procédure pénale ». L’avocat de Hamieddine et membre du PJD, Abdessamad Idrissi, a également condamné la décision du juge d’instruction sur sa page Facebook qu’il qualifie de politique et qui va à l’encontre des principes internationalement reconnus par la Justice.
Cette inculpation promet des rebondissements surtout dans un contexte tendu pour le parti.