Ecrit par la Rédaction |
Après leur exclusion du plan d’urgence des 2 Mds de DH adopté par le gouvernement pour venir en aide au secteur du tourisme, les agences de voyages n’arrivent toujours pas à avaler la pilule. Elles montent à nouveau au créneau pour faire entendre leur voix et dénoncer ce qu’elles appellent, une discrimination des pouvoirs publics envers leur activité.
Après le sit-in du 4 janvier, l’Association Nationale des Agences de Voyages du Maroc (ANAVM) vient d’annoncer la tenue d’un deuxième sit-in le Mercredi 26 Janvier 2022 à 11H00 à l’entrée du Siège du Ministère du Tourisme à Rabat –Hay Riad. Un nouvel appel de détresse d’un secteur qui se sent exterminé.
Il faut dire que la décision du gouvernement d’exclure les agences de voyages des mesures prises dans le cadre du plan d’urgence reste incompréhensible. D’autant plus, l’ANAVM avait déposé un dossier revendicatif à la tutelle moins de 2 semaines avant l’adoption du plan d’urgence.
L’ANAVM regrette cette décision dont les conséquences sur le secteur seraient dramatiques. Dans un communiqué, l’association appelle le gouvernement à ce retracter en adoptant en urgence des mesures relatives à l’amnistie fiscale et des cotisations de la CNSS ainsi que l’annulation des poursuites juridiques et judiciaires à l’encontre des agences de voyages au titre des années 2020, 2021 et 2022. C’est une question de vie ou de mort précise l’ANAVM de toute une activité qui compte plus de 1.200 agences et emploie des milliers de personnes.
D’autre mesures à caractère moins urgent figurent également parmi les demandes des agences de voyages, à savoir : la lutte contre le secteur informel, l’accompagnement et la formation du personnel des agences de voyages…
« A noter que le seul moyen d’une reprise de notre activité reste l’ouverture des frontières sans aucune menace de fermeture car les transactions internationales constituent la majeure partie de l’activité des agences de voyages et compte tenu de la perte de confiance par les tours opérateurs mondiaux vis-à-vis de la destination Maroc », précise l’association.