Triste journée en ce vendredi du 15 mars. Dès les premières heures de la matinée circulaient des vidéos que beaucoup ont cru extraites de jeux vidéo violents. Mais la réalité morbide est que l’un des assaillants a filmé toute la scène d’horreur : Il s’est introduit avec une arme à feu automatiques dans l’une des deux mosquées ciblées dans la ville Christchurch, dans le sud de la Nouvelle-Zélande et a commencé à tirer sur les fidèles qui accomplissaient leur prière. Les images sont insoutenables. Pris au dépourvu, les victimes tombaient sous les balles du terroriste…
Au moins 49 personnes ont perdu la vie dans les attaques terroristes antimusulmans qui ont ciblé deux mosquées, l’une sur Deans Avenue et l’autre sur Linwood Avenue. Plusieurs blessés graves sont actuellement entre la vie et la mort. Selon le Premier ministre australien, Scott Morrison, les attentats auraient été commis par un « terroriste extrémiste de droite, violent” ; âgé d’une trentaine d’années, il serait de nationalité australienne.
Le principal suspect a revendiqué l’attaque expliquant ses motivations dans un manifeste de 74 pages contre les migrants.
Quatre personnes, dont une femme, faisant partie des milieux extrémistes ont été interpellées par la police, mais aucune d’entre elles ne faisait l’objet d’une surveillance particulière, a déclaré le commissaire Mike Bush.
L’armée aurait également désamorcé des engins explosifs découverts dans des véhicules qui auraient été utilisés par le ou les tireurs.
La Première ministre, Jacinda Ardern, évoque l’une des journées « les plus sombres » pour son pays. La Nouvelle-Zélande passait effectivement jusque-là pour être plutôt paisible et sûre. « Clairement, ce qu’il s’est passé est un acte de violence extraordinaire et sans précédent », a déclaré la responsable du gouvernement. Les victimes, qui pourraient être des migrants, « ont choisi de faire de la Nouvelle-Zélande leur pays, et c’est leur pays, a-t-elle poursuivi. Ils sont nous. La personne qui a commis cette violence contre nous ne l’est pas ».