Selon les indicateurs hebdomadaires de Bank Al-Maghrib (BAM), du 22 janvier 2021, l’encours des avoirs officiels de réserve s’est établi à 309,6 MMDH, en progression de 0,2% d’une semaine à l’autre et de 23,6% en glissement annuel.
Bank Al-Maghrib (BAM) vient de publier ses indicateurs hebdomadaires et il en ressort qu’entre le 21 et le 27 janvier 2021, le dirham est resté quasiment inchangé par rapport à l’euro et vis-à-vis du dollar américain. Au cours de cette période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché des changes.
Au 22 janvier 2021, l’encours des avoirs officiels de réserve s’est établi à 309,6 Mds de DH, en progression de 0,2%
d’une semaine à l’autre et de 23,6% en glissement annuel.
Concernant le marché monétaire, au cours de la semaine allant du 21 au 27 janvier 2021, Bank Al-Maghrib a injecté un montant de 28,4 milliards de dirhams sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres. Tenant compte des injections de 15,5 milliards sous forme d’opérations de pension livrée, de 26,7 milliards dans le cadre des programmes de soutien au financement de la TPME et de 4 milliards de dirhams au titre des opérations de swap de change, l’encours global des interventions de Bank Al-Maghrib ressort à 74,6 milliards de dirhams.
Sur le marché interbancaire, le volume quotidien moyen des échanges s’est établi à 6,2 milliards et le taux interbancaire s’est situé au cours de cette période à 1,5% en moyenne.
Lors de l’appel d’offres du 27 janvier (date de valeur le 28 janvier), Bank Al-Maghrib a injecté un montant de 25,7 milliards de dirhams sous forme d’avances à 7 jours.
Par ailleurs, lors de l’adjudication du 26 janvier 2021, le Trésor a retenu 3 milliards de dirhams sur un montant proposé de
9,8 milliards. Les souscriptions ont porté à hauteur de 800 millions sur les maturités de 26 semaines au taux de 1,43%, de 1,7 milliard sur celles de 10 ans au taux de 2,35% et de 500 millions sur les bons de 20 ans au taux de 2,89%.
Tenant compte de remboursements d’un montant de 2,7 milliards durant la période allant du 28 janvier au 3 février 2021, l’encours des bons du Trésor devrait s’établir au 3 février 2021 à 607,9 milliards, inchangé par rapport à celui observé à fin 2020.
Pour ce qui est des agrégats de monnaie et de crédit, les indicateurs de BAM relèvent qu’en glissement mensuel, l’agrégat M3 a enregistré en décembre 2020 une progression de 2,7% pour atteindre 1 486,8 MMDH, reflétant principalement l’accroissement de 4% des dépôts à vue auprès des banques et de 1,7% des comptes à terme. La monnaie fiduciaire ayant, en revanche, accusé un repli de 0,4%.
Par contrepartie, l’évolution de M3 est attribuable essentiellement à la progression du crédit bancaire de 2,1% et à celle des avoirs officiels de réserve de 9,9%, les créances nettes sur l’Administration Centrale ayant, en revanche, accusé un recul de 6,8%.
En glissement annuel, l’agrégat M3 s’est accru de 8,5% après 7,7% en novembre. Par composante, l’évolution de M3 recouvre principalement une hausse des détentions en titres d’OPCVM monétaires de 19,4% après 9%, une atténuation de la baisse des comptes à terme de 12,9% à 9,6%, une stagnation des dépôts à vue auprès des banques à 10,6% et une décélération de la progression de la circulation fiduciaire de 20,6% à 20,1%.
Par contrepartie, le rythme de croissance annuel des avoirs officiels de réserve s’est accéléré à 26,6% après 18,2%, et celui des créances nettes sur l’Administration Centrale à 13,5% après 25,7% un mois auparavant. Pour sa part, le crédit bancaire a vu sa progression ralentir de 5,2% à 4,5%, avec une augmentation des prêts au secteur non financier de 3,9% après 4,7%. Cette dernière évolution traduit la décélération de la croissance des prêts aux sociétés non financières privées de 5,9% à 4,7%, la baisse des concours aux sociétés non financières publiques de 0,5% après une hausse de 4,4% en novembre et l’accélération de la progression des crédits aux ménages de 2,7% à 3,4% en décembre.
La ventilation par objet économique des crédits alloués au secteur non financier fait ressortir une baisse de 3% des prêts à l’équipement après une hausse de 0,3% en novembre 2020, une accentuation de la baisse des crédits à la consommation de 3,3% à 4,2%, une quasi-stagnation de la croissance des facilités de trésorerie à 10,2% et une accélération de la progression des crédits à l’immobilier de 2,1% à 2,5%. S’agissant des créances en souffrance, leur rythme de progression annuelle a décéléré de 14,7% à 14,4% en décembre et le taux des créances en souffrance s’est établi à 8,4% contre 8,5%.