Le Maroc pays très ambitieux en manque notoire d’infrastructures, souffrant de fortes disparités sociales et spatiales et faute de ressources financières propres se voit obligé de faire appel à l’endettement. Les bailleurs de fonds ne prêtant qu’aux riches, le Maroc est amené à faire des concessions. Lorsqu’il s’agit de pays en développement, les prêts octroyés par lesdits bailleurs se traduisent souvent par leur immixtion dans les différentes politiques à trait social. La plupart du temps cette ingérence dans les politiques publiques se traduit négativement sur l’investissement en l’occurrence celui relatif au capital humain. Preuve en est : après plusieurs années de réformes embrassant différents secteurs, le Maroc se voit astreint de revoir son modèle économique, qui malheureusement ne profite pas aux différents pans de la société. Il s’agit d’une croissance non inclusive. Or, comme dit l’économiste Jean Bodin : « Il n’est richesse que d’hommes ». Le Maroc perd ainsi sa seule richesse et creuse sa tombe.
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