Alors que le ministère de la Santé de notre voisin de l’Est annonçait dès vendredi 24 août que le Choléra avait déjà fait une première victime et plus d’une quarantaine de cas confirmés, notre ministère de la Santé ne s’est manifesté que le lundi 27 août, soit plus de 48h pour énoncer les mesures à prendre. Tout un week-end donc, où personnes et biens continuaient à circuler entre les deux pays sans aucune veille sanitaire ni mesure de vigilance épidémiologique sachant le risque que constitue la réémergence de foyers de Choléra dans la région pour la santé publique.
Le plus consternant est qu’en cas de détection d’un foyer de d’une « Maladie animale réputé légalement contagieuse » chez notre voisin de l’Est, comme la fièvre aphteuse, la réaction de l’ONSSA ne se fait pas attendre aussi bien pour protéger le cheptel, mais également la santé publique, puisque c’est une maladie qui peut se transmettre à l’homme. La machine est huilée comme le prouve la mobilisation pour la peste aviaire.
Le cas également du 15 avril 2017, où le dispositif permanent d’épidémiosurveillance est renforcé, le jour même où un foyer de fièvre aphteuse a été déclaré en Algérie. En plus, le suivi répond à un protocole clair relatif aux Maladies réputées légalement contagieuses, en vertu du dahir portant loi n° 1- 75-292 du 19 septembre 1977, à déclaration obligatoire et donnant lieu à l’application obligatoire des mesures de police sanitaire vétérinaire. Avec établissement de frontières sanitaires et interdiction d’importation de bétail. On en est presque à désirer à être bouclé !
Le cas du choléra ne constitue pas un précédent ! Il y a eu le H1N1, l’Ébola … où la mise en place d’un dispositif de surveillance et vigilance par le ministère de la santé a pris du temps ! Par chance, le Maroc a été épargné ! Que ne nous quitte jamais la Baraka de ce pays !