Alors que le Maroc célébrait le 12 de ce mois de février, l’adoption à la majorité de l’Accord de pêche par le Parlement européen, le polisario essuyait, le jour-même un douloureux revers. La Cour de justice de l’Union européenne a en effet rejeté le recours du front polisario pour l’annulation de la décision du Conseil de l’Union européenne autorisant l’ouverture de négociations entre l’Union et le Maroc en vue de modifier l’accord de partenariat en incluant les eaux du Sahara marocain.
La semaine ne s’était pas encore écoulée que le front, actuellement en proie à un mouvement de protestation au sein des camps de réfugiés de Tindouf, reçoit une nouvelle baffe mais cette fois-ci du côté du pays de l’Oncle Sam. En effet, dans l’article III de la Loi de Finances 2019 adoptée par le président américain, Donald Trump, prévoit que les fonds alloués au Maroc doivent être rendus disponibles à la coopération dans les provinces du Sud.
Côté africain, le 32ème sommet africain était l’occasion de constater jusqu’à quelle mesure le polisario est en recul sur l’échiquier du continent. Il a perdu de son lustre dans les arcanes de l’organisation africaine face au leadership confirmé du Maroc et des pays africains pragmatiques tournés vers l’avenir et soucieux du futur du continent.
Un peu plutôt, durant le mois de janvier, Juan Guaido, président de l’Assemblée Nationale du Venezuela qui avait exprimé sa volonté de relancer, sur des bases saines et sereines, les relations de coopération entre le Maroc et le Venezuela, et de lever les obstacles qui ont pu entacher leur évolution.
C’est dire que cette illusion chimérique que tend de vendre le polisario aussi bien au sein des camps de détention qu’à l’étranger est mise à nu. Ceci dit, la vigilance est de mise, car dans le monde il y a parfois des intérêts et des privilèges que certains sont prêts à protéger et défendre même au détriment de la légalité et le bien être des peuples.
La fin de la partie s’approche-t-elle ?
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