En 2017 aucune société n’a été introduite en Bourse.
Durant la même année, la Bourse de Casablanca s’est engagée dans plusieurs actions en faveur de l’économie.
Le rapport publié récemment montre que le résultat net de la Bourse de Casablanca s’est établi à fin 2017 à 28 MDH contre 39 MDH en 2016, enregistrant une baisse de 27%.
Le chiffre d’affaires a connu un bond de 29% à 120 MDH contre 93 MDH.
Les charges d’exploitation ont enregistré une hausse de l’ordre de 15% à 110 MDH contre 95 MDH en 2016.
Les fonds propres de la Bourse de Casablanca ont affiché une hausse de 4% à 457 MDH.
Autres chiffres importants à signaler sont le volume des transactions qui est passé de 75 MDH à 70 MDH en 2017, soit une baisse de 6,66%.
A noter qu’en 2017 aucune société n’a été introduite en Bourse.
Sur le plan économique, l’exercice 2017 a été marqué par l’ouverture sur les places financières africaines et le renforcement des relations avec des bourses de la région.
Des augmentations de capital ont eu lieu par ailleurs. Nous pouvons citer l’augmentation de capital de Label’Vie portant sur un montant de 396,4 MDH. L’augmentation de capital de Managem sur un montant de 973,3 MDH. Et celle de Cosumar sur un montant de 209,9 MDH. Nous pouvons citer également deux émissions d’emprunt obligatoire. Il s’agit de l’émission d’un emprunt obligatoire portant sur un montant de 1 Md de DH et celui d’Attijariwafabank de 1,5 Md de DH.
Des actions en faveur de l’économie nationale ne sont pas en reste. La Bourse de Casablanca s’est engagée dans une dynamique de mise aux standards internationaux dans le but d’assurer à ses clients des services de qualité. En termes de développement de l’offre du marché, la Bourse de Casablanca a mis en place un compartiment en devises. « Il est ainsi possible de coter des titres en devises, de les inclure dans le processus post-trade, d’en assurer la diffusion par différents canaux et d’intégrer les valeurs étrangères dans l’indice de référence en dirhams », lit-on dans le rapport de la Bourse de Casablanca. Mieux encore, ceci permettra d’une part aux sociétés étrangères de s’introduire sur le marché marocain et de lever des fonds en devises et d’autre part de drainer les capitaux du Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Occident vers l’Afrique.