Au cours du mois de juin 2021, le MASI s’est apprécié de 2,4% portant sa performance depuis le début de l’année à 9,9%. Cette évolution reflète notamment les progressions des indices des secteurs de l’agroalimentaire de 6,2%, des « bâtiments et matériaux de construction » de 3,9% et des banques de 1,6% selon la revue mensuelle économique, monétaire et financière de Bank Al-Maghrib.
A l’inverse les indices des secteurs des « sociétés de portefeuilles et holdings » et des télécommunications ont baissé de 5,6% et 1,8% respectivement.
S’agissant des indicateurs de valorisation, le PER s’est élevé à 31,3 à fin juin après 29,6 un mois auparavant et le PB est passé de 2,67 à 2,71.
Pour sa part, le rendement de dividende est revenu de 3,04% à 2,99%. Dans ces conditions, la capitalisation boursière a atteint 637,5 milliards de dirhams, en hausse de 9% depuis le début de l’année.
Pour ce qui est du volume mensuel des échanges, il s’est élevé à 9,6 milliards de dirhams contre 5,8 milliards le mois précédent.
Sur le marché central actions, le volume des transactions a atteint 7,9 milliards, soit une moyenne quotidienne de 358,5 millions de dirhams, et le ratio de liquidité sur le compartiment actions est passé de 4,8% à 5,4%.
Sur le marché de la dette souveraine, les émissions de bons du Trésor se sont élevées à 9,4 milliards de dirhams en juin après 15,3 milliards en mai. Ces levées ont porté à hauteur de 64,1% sur des maturités moyennes, de 29,5% sur celles courtes et de 6,4% sur celles longues, avec des taux en stagnation par rapport au mois précédent.
Tenant compte des remboursements, d’un montant de 7 milliards de dirhams, l’encours des bons du Trésor s’est chiffré à 624,9 milliards à fin juin, en hausse de 4% depuis le début de l’année.
Au niveau du marché des titres de créances négociables, les levées ont atteint 6,7 milliards de dirhams en juin contre 4,9 milliards en mai.
Par instrument, les souscriptions de certificats de dépôts se sont établies à 6 milliards après 3,7 milliards, et ont porté à hauteur de 79% sur des maturités courtes avec des taux en légère hausse par rapport au mois précèdent.
Pour ce qui est des émissions des sociétés de financement, elles ont atteint 620 millions et celles des billets de trésorerie 34 millions de dirhams.
Tenant compte des remboursements, d’un montant de 3,6 milliards, l’encours des titres de créances négociables s’est établi à 91,1 milliards de dirhams, en hausse de 5,5% par rapport à son niveau de fin décembre 2020.
Concernant les émissions sur le marché obligataire privé, elles se sont chiffrées à 2,5 milliards en mai, portant le volume levé depuis le début de l’année à 4 milliards, réalisé en totalité par les sociétés non financières.
L’encours de ces obligations a ainsi atteint 158,7 milliards, en hausse de 2,3% depuis le début de l’année. Pour ce qui est des titres d’OPCVM, les souscriptions au cours du mois de juin ont atteint 57,3 milliards et les rachats 54,5 milliards, soit une collecte nette de 2,8 milliards de dirhams.
Concernant les indices de performance, ils ont progressé de 1,8% pour les OPCVM actions, de 0,7% pour les fonds diversifiés, de 0,2% pour les fonds obligataires à moyen et long termes et de 0,1% pour ceux obligataires à court terme et monétaires.
Dans ces conditions, l’actif net de ces organismes a augmenté de 0,7% d’un mois à l’autre et de 10,6% depuis le début de l’année, atteignant 578,4 milliards de dirhams.
S’agissant des actifs immobiliers, les prix ont globalement stagné au premier trimestre 2021 en comparaison avec le trimestre précédent, recouvrant une baisse de 0,9% pour les biens résidentiels et des hausses de 1,4% pour les terrains et de 0,3% pour les biens à usage professionnel.
Pour ce qui est du nombre de transactions, il a connu une diminution de 17,4%, reflétant des replis de 21,1% et de 14% respectivement, de celles portant sur les biens résidentiels et les terrains, et une progression de 2,3% des ventes des biens à usage professionnel.
Par principales villes, les prix ont augmenté de 3,5% à Marrakech et de 0,5% à Oujda, ont stagné à Agadir et ont connu dans les autres principales villes des baisses allant de 0,1% à Casablanca à 1,8% à Meknès. S’agissant des transactions, elles se sont inscrites en baisse dans l’ensemble des villes, avec des taux atteignant notamment 28,8% à Casablanca, 25,8% à Fès et 19,8% à Agadir.