Le gouvernement, qui s’est informé du dernier avis du Conseil de la concurrence sur la flambée des prix des intrants et matières premières au niveau mondial et ses conséquences sur le fonctionnement concurrentiel des marchés nationaux pour le cas des carburants (Gasoil et Essence), travaille sur la majorité de ses recommandations, a affirmé le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.
Le gouvernement a pris note de ces recommandations, a souligné Baitas lors d’un point de presse à l’issue de la réunion jeudi du Conseil de gouvernement, notant que la publication de cet avis par le Conseil de la concurrence est en harmonie avec les dispositions régissant cette institution.
Cet avis s’inscrit dans le cadre des missions consultatives du Conseil et non pas celles relatives aux litiges, a fait remarquer le ministre.
Concernant l’instauration d’une taxe exceptionnelle sur les surprofits des sociétés d’importation, de stockage et de distribution du gasoil et de l’essence, Baitas a rappelé que les assises nationales de la fiscalité avaient également recommandé cette taxe, faisant savoir qu’il y a une orientation à appliquer ces recommandations.
Sur un autre registre, le ministre a souligné que le soutien accordé par le gouvernement aux professionnels du transport intervient dans une conjoncture marquée par la hausse des prix des carburants, précisant que l’exécutif a pris cette mesure puisqu’il ne dispose pas d’un registre social ou de mécanismes de ciblage des catégories les plus vulnérables.
Cette mesure a été prise en l’absence de données sociales et la poursuite de la flambée des prix des hydrocarbures, en vue d’alléger la pression sur les catégories les plus vulnérables, a-t-il enchaîné.
A rappeler que le Conseil de la concurrence a recommandé dans un avis, publié lundi, de revoir d’urgence, en priorité et en profondeur, le cadre et le mode de régulation des marchés de gasoil et de l’essence, en vue de l’assouplir et de le rendre compatible avec les contraintes et les réalités des marchés, tout en conservant et en renforçant les fonctions régaliennes de contrôle et de sécurité du pays.
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Tant que le rôle des organismes de contrôle (Conseil de la Concurrence, Cours des Comptes, Assises Nationales de la Fiscalité et je ne sais quoi encore) se limite à des recommandations, l’Exécutif fera la o oreille et ne bougera pas d’un iota pour se corriger lui-même et corriger les profiteurs des guerres et autres calamités !
Depuis que le singe est singe, on entendait souvent parler d’un Ministère des Affaires Sociales qui s’appelle actuellement ‘’Ministre de la Solidarité, de l’Insertion Sociale et de la Famille’’. Le nom est trop long mais l’efficacité est très courte car, nous dit monsieur le Ministre PPG (Porte-parole du gouvernement), ‘’… le soutien accordé par le gouvernement aux professionnels du transport intervient dans une conjoncture marquée par la hausse des prix des carburants, précisant que l’exécutif a pris cette mesure puisqu’il ne dispose pas d’un registre social ou de mécanismes de ciblage des catégories les plus vulnérables.’’ !
Je saute la période de décadence ainsi que la période de protectorat où le ‘’protecteur’’, devenu colonisateur et colonial, a donné la priorité aux routes et aux chemins de fer pour assurer la logistique nécessaire à la domination militaire et à l’exploitation des ressources du pays ainsi qu’aux barrages et à la création de grands domaines agricoles pour engraisser Marianne en y installant ses colons français souchiens (honni soit qui mal y pense), deuziamfranciss algériens, espagnoles et autres portugais et italiens.
Je saute, donc, ces deux périodes mais, comme tout marocain qui aime son pays, j’ai le droit de poser la question de savoir pourquoi, depuis 1956, aucun ministère chargé des affaires sociales n’a pu établir ce REGISTRE SOCIAL dont parle M. Baitas.
Pendant très longtemps après l’indépendance, notre pays recevait des aides très généreuses surtout des Etats-Unis d’Amérique qui fournissaient des quantités énormes de sacs de farine, de boîtes énormes de fromage et de lait en poudre et de bidons d’huile avec un logo constitué de deux mains faisant l’accolade de solidarité et une expression qui reste encore ancrée dans les esprits : ‘’DONATED BY THE PEOPLE OF THE UNITED-STATES OF AMERICA, NOT TO BE SOLD OR EXCHANGED ’’.
Malheureusement, à cause de l’absence de ce bloody REGISTRE SOCIAL, huge quantities of these foodstuffs were sold and exchanged au détriment des ayants droits écrasés par la pauvreté, la misère et le poids des prédateurs sans pitié.
Qu’en est-il de la situation actuelle ? M. Baitas nous le dit franchement : Quant une classe sociale est en grande difficulté, il faut engraisser les transporteurs ! Comme si le transport est le seul besoin de ces damnés de la Terre et ça ressemble un peu à : Quand le minaret s’écroule, il faut pendre le coiffeur !