Le prochain budget des communes, régions et conseils préfectoraux et provinciaux sera préparé et adopté selon cette nouvelle version comptable.
Enfin les nouvelles lois organiques des collectivités territoriales ont été adoptées. Comme nous l’avions souligné, il y a quelques jours, l’ancienne datant depuis 2002 n’est pas compatible avec les nouvelles méthodes de gouvernance locale de l’après-constitution de 2011. Elle est également empreinte d’une multiplicité des taxes qui sont souvent difficiles à gérer et qui d’une manière ou d’une autre entravent le développement des régions. L’objectif aujourd’hui est de parvenir à une fiscalité locale simplifiée qui distingue entre les différentes taxes et qu’elle soit suffisamment claire pour les contribuables. En plus de cela, il faut que ces derniers perçoivent la contrepartie de l’impôt qu’ils paient.
La nouvelle loi organique des collectivités territoriales s’agit plus précisément d’une nouvelle nomenclature budgétaire. La nouvelle nomenclature fruit d’une décision conjointe des ministres de l’économie et des finances et de l’intérieur en application à un décret publié en 2017 entre en vigueur à partir du prochain exercice budgétaire 2019. Le prochain budget des communes, régions et conseils préfectoraux et provinciaux sera donc préparé et adopté selon cette nouvelle version comptable.
En effet, les lois organiques relatives aux collectivités territoriales précisent que le cadre budgétaire est fondé sur une division en deux parties. La première décrit les opérations de fonctionnement, tant en recettes qu’en dépenses. La deuxième partie est relative aux opérations d’équipement.
Aussi dans un souci de performance et de résultat, la nouvelle nomenclature intègre en plus de la classification (recettes & dépenses de fonctionnement) les nouvelles attributions décentralisées des collectivités territoriales et les compétences transférées par l’Etat, ainsi que la planification triennale prévue dans les lois organiques.
Avec l’adoption de la nouvelle loi organique des collectivités territoriales, nous pouvons avancer que le processus de la régionalisation avancée s’est bel et bien entamé.