Les crédits à l’habitat se sont stabilisés à 3,7%.
Les crédits octroyés aux ménages ont poursuivi leur ralentissement avec un taux d’accroissement de 3% en juin au lieu de 3,6% un mois auparavant. Les prêts accordés aux entrepreneurs individuels ont marqué une nouvelle baisse de 2,9% contre celle de 0,2%, imputable au fléchissement de 1,5% des prêts à l’équipement après une hausse de 0,1%, tandis que ceux destinés à la promotion immobilière se sont renforcés de 15,5% contre 12,1%. Concernant les crédits aux particuliers, leur progression est revenue de 4,6% à 4%, reflétant principalement un ralentissement de 6,2% à 5,6% du rythme des prêts à la consommation, celui des crédits à l’habitat s’étant quasi-stabilisé à 3,7%. C’est ce qui ressort de la dernière revue trimestrielle de conjoncture économique publiée par BAM.
Branches d’activité : une baisse des crédits octroyés
Les créances en souffrance ont marqué un fléchissement : leur hausse s’est limitée à 2,9% contre 3,7% en mai et leur ratio au crédit bancaire est revenu de 7,9% à 7,5%. Cette évolution recouvre une augmentation de 1,2% des créances en souffrance des ménages contre 6,1% en mai alors que celles des entreprises non financières privées se sont accélérées de 1,2% à 3,9%.
Par branche d’activité, les données trimestrielles font ressortir des décélérations de 10% en mars à 0,4% en juin 2018 des crédits destinés à la branche « transports et communication », de 8,6% à 1,5% de ceux adressés à la branche « commerce, réparations automobiles et d’articles domestiques » et de 5,6% à 2,6% de ceux accordés aux « bâtiment et travaux publics ». Pour sa part, le crédit octroyé au secteur « électricité, gaz et eau » a accusé une baisse de 6,6% plus accentuée que celle de 4,1% observée à fin mars. A l’inverse, les prêts destinés aux branches « industries alimentaires et tabac » et « industries chimiques et parachimiques » ont augmenté de 12,7% et de 12,2% au lieu de 6,7% et de 8,3% respectivement.