Après plusieurs mois de grève, de boycott des examens et de bras de fer, les étudiants en médecine viennent de trouver un terrain d’entente avec les tutelles. L’enterrement de la hache de guerre s’est concrétisé par la signature d’un procès-verbal d’un accord, ce mercredi 29 août, entre les doyens des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire et des représentants des étudiants de ces facultés. Un accord qui intervient à quelques jours de la date des rattrapages fixés pour début septembre notamment pour les étudiants ayant boycotté les examens. Ainsi cet accord qui met fin au mouvement de grèves qu’a connu le milieu universitaire sanitaire, approuve les revendications que les étudiants ont défendu bec et angle durant plusieurs mois au risque de mettre en péril leur carrière.
Le gouvernement qui avait veillé à la résolution de crise a salué ce compromis dans une déclaration de son porte-parole Mustapha El Khalfi qui s’est exprimé lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement qui s’est tenu ce jeudi 29 août.
Le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et la société civile a indiqué que le Conseil “a été informé de la conclusion du dialogue relatif au mouvement de grève mené par les étudiants des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, et ce sur la base d’une déclaration du ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique”, soulignant que le Conseil a salué “les efforts fournis par l’ensemble intervenants” pour aboutir à la conclusion de cet accord, qui “permettra de répondre aux revendications pertinentes des étudiants et de mettre un terme aux grèves”.
Rappelons que les étudiants des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire mènent, depuis février dernier, des grèves pour demander au gouvernement de répondre à leur dossier de revendications comprenant 16 points. Alors que le gouvernement a accédé à 14 d’entre ces points, les deux restants, concernant le concours d’accès au résidanat et l’ajout d’une sixième année pour obtenir le diplôme de médecine dentaire, continuent à faire l’objet d’un désaccord.