Avec la révolution numérique, une nouvelle forme de criminalité s’est installée. Il s’agit de la cybercriminalité qui peut faire des ravages et causer des dégâts colossaux. Ce n’est pas pour rien que le président américain Donald Trump a fait de la lutte contre la cybercriminalité une priorité nationale.
Ce fléau du 21ème siècle est une menace pas uniquement pour les pays riches et développés mais pour tous les pays. Le Maroc est également exposé aux risques de cybercriminalité. Pis encore, le cyber crime serait l’un des risques les plus susceptibles de frapper l’économie et les organisations au cours des 10 prochaines années.
Alors pour faire face à d’éventuelles cyber attaques, de plus en plus d’établissements publics, de banques, de compagnies d’assurances, les sociétés télécoms…, placent la sécurité informatique au centre de leurs priorités.
Ali Azzouzi, DG de Data Protect, a précisé lors d’une rencontre avec les médias à l’occasion de la célébration du 10ème anniversaire de cette Success Story marocaine que le Maroc est l’un des 3 pays africains les plus ciblés par des attaques de cybercriminalité.
Faut-il rappeler que le Royaume a occupé la 3ème place au niveau mondial des victimes de cyber attaques au premier semestre 2018, d’après un rapport publié par Kaspersky Lab ResearcherL.
« L’une des raisons pour laquelle le Maroc est ciblé c’est parce que nous avons un système bancaire moderne et très sensible qui utilise des moyens informatiques très ouverts sur l’écosystème », a précisé Ali Azzouzi. Il semble, à juste titre d’ailleurs, que le secteur bancaire marocain investit beaucoup dans la lutte contre la cybercriminalité.
Mais pas seulement. Le secteur bancaire n’est pas l’unique visé mais bien d’autres beaucoup plus sensibles.
Conscient de ce risque, le Maroc a mis en place un certain nombre de dispositifs notamment par la création de la Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d’Information (DGSSI), la CNDP…
Mais face au danger, il faut doubler de vigilance et mieux se prémunir des attaques.
C’est dans cette optique que Data Protect, depuis sa création en 2009, accompagne le Maroc dans cette stratégie de protection ô combien nécessaire dans le contexte international actuel. A en croire Ali Azzouzi, la sécurité ne doit pas être une option mais une composante intégrante du système informatique des entreprises. Aujourd’hui la demande pour ce service est en forte croissance.
Pour répondre à cette demande grandissante et de plus en plus pointue des entreprises, Data Protect a ouvert en septembre 2014 le premier SOC au Maroc qui assure une veille 24h /7j et compte actuellement une vingtaine de clients, marocains et internationaux, principalement dans le secteur financier (banques et assurances), le secteur public (eau et électricité) ainsi que dans le secteur de la Santé.
Ce dispositif est actuellement en pleine expansion et sera bientôt complété par l’ouverture de trois nouveaux SOC à Paris, Dakar et Dubaï.
Notons que Data Protect s’est imposée à l’international qui représente 80% de son chiffre d’affaires à l’international.