24H après la publication de la circulaire 06/2020 du Chef de gouvernement relative au don de trois jours de salaires des fonctionnaires et auxiliaires de l’Etat, des collectivités territoriales et des EEP au profit du Fonds de gestion de la pandémie du Coronavirus, quelques syndicats sont montés au créneau pour dénoncer des prélèvements forcés et non spontanés.
Le cas de la Confédération démocratique du Travail qui déplore également l’absence de représentation des syndicats au sein du Comité de veille économique. De même qu’elle assure que ce don « forcé » ne figurait pas à l’ordre du jour de la réunion tenue le 30 mars entre le chef de gouvernement et les centrales syndicales. La CDT fustige que ce courrier d’El Otmani fasse référence à un accord préalable des syndicats alors qu’il n’en est rien.
« Nous ne refusons pas de contribuer au Fonds mais l’aspect obligatoire et sélectif imposé aux fonctionnaires… », lit-on dans le communiqué de la CDT.
Pour sa part, la Fédération nationale de l’enseignement se dit surprise de prendre connaissance de la circulaire d’El Otmani en rappelant qu’elle avait plaidé pour les contribution se fassent de manière volontaire. Elle a d’ailleurs alerté le chef de gouvernement sur l’urgence de trouver des solutions pour les travailleurs dans l’enseignement privé, notamment ceux non déclarés en violation de leurs droits les plus élémentaires. Elle tacle El Otmani en l’appelant à fixer un impôt sur la fortune, sur l’héritage et sur les personnes privilégiées qui touchent de gros salaires et des retraites indues comme les parlementaires, les ministres et les directeurs des établissements publics.