Ecrit par La rédaction |
Le directeur du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, Mohammed Benchaâboun, s’est réuni ce mercredi 1er mars avec le Commissaire européen au voisinage et à l’élargissement, Oliver Varhelyi. L’objet de cette rencontre est la contribution de l’UE au Fonds. Les détails avec Mohammed Benchaâboun.
Toute la sphère économique et financière marocaine est en attente de l’opérationnalisation effective du Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Il semble que les choses vont bon train. Le directeur du Fonds Mohammed Benchaâboun s’active pour opérationnaliser, dans les prochaines semaines, ledit Fonds.
Il enchaîne donc les rencontres avec les différentes instances nationales et internationales pour mobiliser les fonds nécessaires à l’opérationnalisation effective du Fonds qui va contribuer, rappelons-le, au financement et à l’accompagnement de projets d’investissement structurants et d’entreprises opérant dans les domaines jugés prioritaires.
C’est dans ce sillage que le Commissaire européen au voisinage et à l’élargissement, Oliver Varhelyi, s’est réuni ce mercredi 1er mars avec Mohammed Benchaâboun en marge de sa visite de travail au Maroc, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat stratégique et multiforme entre Rabat et Bruxelles.
« L’UE est prête à cofinancer des projets et à apporter une contribution directe au Fonds. Notre objectif : mobiliser les secteurs public et privé du Maroc et de l’UE pour investir dans l’économie réelle, promouvoir la transition numérique et énergétique et soutenir la RDI et le transfert de technologie », annonçait hier Oliver Varhelyi dans un tweet.
Nous avons contacté Mohammed Benchaâboun pour en savoir davantage sur les tenants et aboutissants de cette réunion.
« Nous avons dans un premier temps présenté les visions et les attentes du Fonds dans le cadre du partenariat entre le Maroc et l’UE à travers 2 axes à savoir la participation directe de l’UE dans les sous-fonds thématiques ainsi que son intervention dans le montage financier de certains domaines particuliers (PME, Startup, infrastructures…) », a-t-il précisé.
Et d’ajouter : « le but étant que les mécanismes proposés par le Fonds Mohammed VI soient incitatifs pour l’investissement ».
A l’issue de cette présentation, Oliver Varhelyi a exprimé son adhésion complète d’accompagner le Fonds Mohammed VI pour l’investissement.
Faut-il rappeler que Fonds va être doté de 45 Mds de DH dont 15 Mds de DH du budget de l’Etat et 30 Mds de DH qui devra être levé auprès d’investisseurs institutionnels, nationaux et internationaux. C’est dire que le directeur du Fonds a du pain sur la planche pour réussir à mobiliser les 30 Mds de DH nécessaires à faire démarrer la machine.
Interrogé sur la prochaine étape, Mohammed Benchaâboun nous a précisé que les 2 parties vont officialiser cet accord et commencer à travailler avec les équipes techniques pour concrétiser ce partenariat. « Nous aurons plus de détails dans les prochains jours sur le comment et les montants à mobiliser », a-t-il affirmé.
Une délégation marocaine fera le déplacement à Bruxelles pour approfondir ce futur partenariat.
A noter que Mohammed Benchâboun, l’une des chevilles ouvrières de ce Fonds, avait déjà eu l’occasion de briffer le commissaire européen sur les enjeux de ce Fonds lorsqu’il était ministre de l’Economie et des Finances.
Nous avons également interpelé le directeur du Fonds sur les autres partenariats internationaux. « Nous sommes en contact avec des partenaires potentiels Fonds et avons dans ce cadre des échanges profonds sur les attentes de chaque Partie ainsi que des modalités d’intervention», a-t-il précisé.
Lesdites consultations vont être lancées les prochaines semaines soit juste après la tenue du Conseil d’administration qui doit valider les critères avant la sortie sur le marché des appels d’offres nous apprend Mohammed Benchaâboun.
Cela dit, eu égard à la conjoncture actuelle empreinte d’incertitudes, l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’investissement devient vitale pour stimuler l’économie et relancer la croissance.
1 comment
L’accord de financement avec UE est stimulant malgré les mauvais enjeux de la France.. , simplement mon souci personnel reste au niveau de l’exécution . Il faut faire réussir la rentabilité des programmes de soutien . À ce niveau il faut :
– Bien comprendre les enjeux des travaux des ciblés, les besoins de financement, les périodes nécessaires pour optimiser l’intervention et la rentabilité des soutiens financiers et aussi techniques si nécessaire , car les variables et les déterminants changent vite
– Digitaliser tous les processus des interventions et gestion + formation
– Se communiquer au maximum et aussi
publier les résultats des réalisations et ce, pour améliorer le niveau de l’indicateur de la confiance publique visavis de l’entourage financier qui s’est détériorée. Merci cordialement
– Encadrer et eva