Le Maroc arrive au 65eme rang sur les 137, soit une progression de cinq places depuis l’année dernière.
En Afrique du Nord, le Maroc se situe en 2eme position, juste derrière la Tunisie.
Cette évolution devrait offrir une nouvelle source de financement aux entrepreneurs, aux start-ups ainsi qu’aux autres petites entreprises, dont de nombreuses ne parviennent qu’avec difficulté à obtenir des capitaux par le biais des canaux traditionnels. Elle devrait également contribuer à améliorer l’entrepreneuriat au sein des entreprises nationales.
« Le Maroc arrive au 65eme rang sur les 137 que compte l’Indice mondial de l’entrepreneuriat et du développement de 2018, soit une progression de cinq places depuis l’année dernière. En Afrique du Nord, le Maroc se situe en 2eme position, juste derrière la Tunisie », apprend-on dans un article sur le Maroc publié par Oxford Business Group.
Si le pays jouit d’une position solide dans les domaines de l’innovation en matière de produits et de procédés, enregistrant respectivement des scores de 0,79 et de 0,64, il en est toute autre chose en termes de capitaux risques (0,29), de forte croissance (0,28), et de concurrence (0,11). Autant d’indicateurs qui devraient tirer parti d’un meilleur apport en financement aux start-ups.
Cette injection de capitaux frais devrait également renforcer les mesures plus globales prises par le gouvernement en vue de diversifier l’économie, notamment dans les filières du numérique.
Lancé en 2016, le plan Maroc Digital 2020, vise à transformer le pays pour en faire une plateforme régionale en matière de TIC par la mise à jour et l’installation d’une infrastructure numérique améliorée.
Ce plan devrait permettre d’accélérer tant la croissance du secteur que le développement des zones régionales qui ont traditionnellement peiné à attirer les investisseurs.
Située dans le nord-est du pays, Fès pourrait bien figurer parmi les gagnants de cette nouvelle donne. Cette ville, qui peut déjà compter sur un fort ancrage des TIC, est aussi un grand pôle d’enseignement supérieur et d’ingénierie. D’où un potentiel d’attraction des investisseurs selon Amine Zarouk, directeur de la filiale Maroc d’ALTEN, groupe français spécialisé dans l’ingénierie et les services TIC ainsi que la conception de réseaux.
« Pour accroître davantage l’attractivité de Fès et poursuivre sur la ligne de la décentralisation, qui contribue grandement à la dynamique du pays, le gouvernement devrait inciter les entreprises à recruter davantage et veiller à la durabilité de l’écosystème des TIC », a-t-il déclaré à Oxford Business Group.