Le rôle que joue l’infrastructure dans le développement économique d’un pays n’est plus à démontrer. Bien que l’impact ne soit pas ressenti à court terme sur la croissance économique, un pays ne pourra aspirer rejoindre le cercle des pays émergents s’il manque d’infrastructures.
Au cours des deux dernières décennies, le Maroc a investi fortement dans plusieurs projets d’infrastructures, soit un budget de 350 Mds de DH.
C’est ce qui est ressorti de la conférence-débat intitulée “Le développement des infrastructures pour une meilleure économie”, organisée par la Chambre de Commerce Britannique pour le Maroc le mardi 29 octobre 2019 à Casablanca.
Port de Dakhla Atlantique & Kénitra Atlantique, extension de la ligne LGV entre Marrakech et Agadir, développement du ferroviaire classique et de nouvelles autoroutes… les grands projets d’infrastructures ont été passés en revue par Adil Bahi, Directeur de la Stratégie, des programmes et de la coordination des Transports au Ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau a annoncé que les grands projets à l’ordre du jour nécessiteront une enveloppe de 600 milliards de dirhams. Pour le pilotage, « une commission d’investissement sur les infrastructures, rattachée au chef du gouvernement, est en réflexion », a annoncé le responsable ministériel.
Mohamed Chouh, Directeur du Développement des Autoroutes du Maroc (ADM) a rappelé que le Maroc avait un réseau conséquent de 1800 km qui en fait le premier réseau autoroutier d’Afrique du Nord. Des projets sont en cours notamment dans la région de Casablanca avec la construction d’une liaison Tit Melil – Berrechid dont les travaux débuteront l’année prochaine. Le montant y afférent est de 1,7 milliards de dirhams.
De son côté, Aziz Alami Gouraftei, Directeur Général de la Société Nationale du Transport et de la Logistique (SNTL), a présenté les différentes missions de la société dans le transport, les prestations logistiques ou encore les services aux administrations. « La SNTL compte revenir dans la gestion des gares routières » a-t-il déclaré. Notamment à travers des participations plus importantes.
Pour ce qui est des services et procédures administratives, Jalal Benhayoun, Directeur Général de PortNet a annoncé des nouveaux services dès 2020. Parmi eux : la suppression du dépôt du connaissement chez la douane et les déclarations ICS via PortNet pour les marchandises exportées aux pays de l’Union Européenne. Enfin, Ali Mehrez, chargé de mission à l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) a mis en avant le dispositif de promotion de la marque Maroc auprès des investisseurs et exportateurs internationaux. Parmi les axes d’interventions actuels de l’AMDIE : la coopération institutionnelle.