Les informations relayées par un organe de presse, le mercredi 13 février, selon lesquelles le directeur régional de la CNSS à Laâyoune et le directeur de l’agence Dakhla ont été démis de leurs fonctions pour leur complicité dans une affaire d’octroi d’indemnités indues, sont infondées.
La gravité des accusations portées à l’encontre des deux responsable, le préjudice qu’ils ont subi des suites de ces allégations, en plus d’induire l’opinion publique en erreur ont poussé la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) à récuser fortement des accusations.
Selon cette source sûre, les deux responsables cités par le média n’ont aucun lien avec ce scandale puisque la Caisse a mené les investigations nécessaires dès qu’elle a eu vent de l’affaire d’individus inscrits comme marins pêcheurs dans la liste des personnes déclarées à la CNSS issues du secteur de la pêche.
D’ailleurs, la Caisse a déposé plainte auprès du procureur général du ministère public. Dans cette affaire portée devant la justice, la CNSS est partie civile, au même titre que l’association qui a révélé cette affaire, et demande la restitution des indemnités indûment empochées.
« En aucun cas l’inspection générale n’a détecté un quelconque lien ou complicité des agents de la CNSS dans cette affaire. Aussi, contrairement à ce qui a été publié, nous n’avons jamais démis ces deux responsables de leurs fonctions. Dans le cadre des rotations et de la mobilité de l’encadrement, notamment régional, et passé un certain nombre d’années dans un même poste, les hauts cadres sont redéployés ailleurs. Le cas du directeur régional de Laâyoune redéployé à la direction régionale de Meknès. Et il n’y a aucune relation entre ce redéploiement et cette affaire. Et le Directeur de l’agence de Dakhla est toujours à son poste», explique notre source. Et ce contrairement aux informations relayées par la presse au risque d’induire l’opinion publique en erreur sans oublier le préjudice subi aux concernés et à leurs familles.