La Commission économique pour l’Afrique (CEA) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont entamé mardi 23 avril à Rabat une formation sur le Système de comptabilité environnementale et économique pour l’agriculture, la sylviculture et la pêche (SCEE-ASP).
Prévue du 23 au 26 avril 2019, cette formation bénéficiera aux experts chargés de l’estimation et de la diffusion des indicateurs liés au capital naturel et forestier du Maroc au sein du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, du Haut-Commissariat au Plan ainsi que du Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts.
Le système de comptabilité environnementale et économique pour l’agriculture, la sylviculture et la pêche (SCEE-ASP) est un cadre statistique qui facilite l’évaluation et l’analyse de la contribution de l’agriculture, des forêts et de la pêche au développement économique ainsi que leur impact environnemental. Il vise à fournir aux pays une base statistique conforme aux normes internationales pour l’élaboration d’indicateurs agro-environnementaux en vue de faciliter un suivi transparent, cohérent et comparable de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD).
Ce projet est d’une importance significative à l’heure où les pays sont confrontés au changement climatique. Les forêts et les arbres jouent un rôle important dans le paysage économique, environnemental et social des pays. Les écosystèmes forestiers fournissent ainsi des services et assurent la subsistance, directement ou indirectement, à des millions de personnes à travers le monde.
En plus de fournir de nombreux produits, les forêts jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement des écosystèmes, notamment par la prévention de l’érosion, la préservation de la qualité de l’eau, la protection des cultures et du bétail ou l’absorption du carbone contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. Elles abritent également de nombreuses espèces de plantes et d’animaux, contribuant ainsi à conserver la diversité biologique des pays.