Dans le cadre de l’intérêt à protéger le pouvoir d’achat des citoyens et à la lumière de la hausse continue des prix des matières premières sur les marchés mondiaux, et comme souligné précédemment, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour limiter l’impact de ces augmentations sur le prix de certains produits de consommation et de leurs dérivés sur le marché intérieur.
« Ces mesures, malgré leur coût pour le budget de l’État, se manifestent par la poursuite de la subvention des prix de la farine nationale pour le blé tendre, le sucre et le gaz butane, en plus de la suspension des droits de douane sur les importations de blé tendre, dur et de coton », explique-t-on dans un communiqué rendu public ce mardi 22 par le ministère des Finances.
S’agissant du blé tendre, qui constitue environ 80% de la consommation nationale de tous types de céréales, et dont une partie de ses besoins nationaux est couverte par l’importation, la suspension des droits de douane qui lui sont appliqués à compter du 1er novembre 2021 s’élève à 135%.
Le gouvernement a pris l’initiative d’accorder une compensation forfaitaire pour les importations de cette substance. Le taux moyen durant la période s’étendant seulement de novembre 2021 à février 2022 s’est élevé à environ 38 dirhams pour chaque quintal importé.
« Ces mesures ont permis de maintenir les prix de la farine de blé tendre à leurs niveaux actuels et ainsi de stabiliser le pain ordinaire à base de farine de blé tendre », annonce la même source.
Ainsi, le ministère de l’Economie et des Finances confirme que le prix du pain ordinaire à base de farine de blé tendre n’a pas connu d’évolution et reste à son niveau actuel, soit 1,20 DH l’unité.
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