Après plusieurs mois de hausse, le besoin de liquidité des banques s’est inscrit dans un trend baissier. A fin février 2021, le besoin de liquidité bancaire a poursuivi son atténuation. C’est ce qui ressort de la lettre de la DEPF publiée au mois de mars.
De ce fait, Bank Al-Maghrib a réduit le volume de ses opérations d’injection de liquidité qui s’est établi en moyenne à 73 milliards de dirhams après 78,9 milliards le mois précédent. Cette baisse a concerné le volume moyen des avances à 7 jours sur appels d’offre (27,5 milliards de dirhams après 33,6 milliards en janvier) et des swaps de change (2,8 milliards de dirhams après 4,6 milliards le mois dernier).
En revanche, une hausse a été enregistrée au niveau du volume moyen des prêts garantis à 1 an au titre du programme de soutien au financement des TPME (27 milliards de dirhams après 25,3 milliards le mois précédent), alors que celui des opérations de pension livrée a quasiment stagné (15,7 milliards de dirhams après 15,4 milliards en janvier).
« Quant au taux interbancaire moyen pondéré au jour le jour (TIMPJJ), il maintient son évolution quasi-stable au niveau du taux directeur de 1,50% », apprend-on dans la note mensuelle de la DEPF. En moyenne mensuelle, il stagne toujours à 1,50% depuis juillet 2020. S’agissant du volume moyen des transactions interbancaires, il a reculé par rapport au mois de janvier 2021 de 13% pour se situer à 4,6 milliards de dirhams.
Concernant l’évolution des taux débiteurs, après une tendance baissière depuis le quatrième trimestre 2019, le taux moyen pondéré global a enregistré au quatrième trimestre 2020 une légère hausse, en glissement trimestriel, de 8 points de base pour se situer à 4,42%. Cet accroissement a concerné les taux des crédits de trésorerie (+13 pb à 4,12%) et à l’immobilier (+12 pb à 4,91%), alors que la baisse a concerné ceux des crédits à l’équipement (-29 pb à 4,21%) et à la consommation (-6 pb à 6,40%)