La croissance du marché des actions se serait consolidée au deuxième trimestre 2021. Les deux baromètres auraient connu des évolutions haussières importantes, expliquées en partie par l’effet de base, du moment que les baisses enregistrées au deuxième trimestre de l’année 2020 étaient brutales avec l’expansion de la pandémie Covid-19.
A noter que les résultats comptables trimestriels des sociétés cotées auraient enregistré un accroissement du chiffre d’affaires global comparativement à la même période de l’exercice précédent.
« Les séances de corrections à la hausse auraient été dominantes, dévoilant une reprise de la prise de risque des investisseurs. Les indices boursiers MASI et MADEX se seraient accrus de 22% et 22,2% respectivement, en glissements annuels, après des hausses de 18,3% et 18,5% au trimestre précédent », apprend-on dans la note de conjoncture du HCP.
Dans le sillage du redressement de l’activité économique nationale, la capitalisation boursière se serait appréciée de 21,7%, en variation annuelle. L’amélioration du marché boursier traduirait, principalement, la croissance des cours boursiers d’une partie importante des secteurs cotés, avec de fortes variations haussières de l’industrie pharmaceutique, des ingénieries et biens d’équipement industriels, des mines, de la chimie, des logiciels et services informatiques, du bâtiment et matériaux de construction et de la promotion immobilière.
La liquidité du marché boursier aurait repris, marquant un accroissement de 30,8% du volume des transactions, en variation annuelle.
Pour le deuxième semestre, la croissance mondiale devrait continuer à s’améliorer, mais resterait conditionnée par l’évolution de la situation sanitaire, la rapidité du déploiement des vaccins à travers le monde et l’ampleur des mesures d’endiguement et de réponse de politiques économiques mises en place pour la juguler.
Les pressions inflationnistes, liées aux tensions sur l’approvisionnement en matières premières et en demi-produits observées ces derniers mois, devraient se résorber progressivement avec la remise en marche de l’économie mondiale. Dans ce contexte, la demande mondiale adressée au Maroc s’améliorerait, selon le HCP, de 11,6%, en variation annuelle, lors de la même période.
C’est pour dire que ces prévisions sont déterminantes pour les sociétés cotées et l’évolution de leurs cours dans les mois à venir. La liquidité du marché boursier reste donc sujette à toutes ces évolutions.