La mise en œuvre du plan d’action de gestion des risques liés aux marchés publics constitue l’étape la plus importante du fait de la diversité des acteurs et des difficultés liées aux mécanismes de coordination et de communication entre eux.
Dans un souci de transparence et dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, le gouvernement a réalisé une étude pilotée par la Trésorerie Générale du Royaume. « Cette étude porte sur l’élaboration de la cartographie des risques des marchés publics. Le but étant d’identifier les risques inhérents à la gestion des marchés publics et trouver des solutions pour les contourner », apprend-on dans la circulaire publiée par le ministère de l’Economie et des Finances envoyée aux acteurs concernés.
L’identification des risques est faite en collaboration avec les acteurs participants à la commande publique tels que les acheteurs publics (ministères, collectivités territoriales, établissements et entreprises publics), de comptables publics, d’organes de gouvernance, d’organes de contrôle, de bailleurs de fonds et d’opérateurs privés…
Il ressort ainsi qu’une quarantaine de risques a été identifiée au total, de typologies et de niveaux de priorisation différents et concernent des problématiques liées principalement à la performance dans la gestion des marchés publics, à la professionnalisation du métier d’acheteur publics, à la professionnalisation du métier d’acheteur public et aux modalités de gouvernance de ces marchés.
A ce titre des plans d’actions ont été proposés pour maîtriser les risques et revêtent des facettes multiples touchant aux aspects réglementaire, stratégique, technique et opérationnel et constituent ainsi, une feuille de route pour le traitement des risques liés à la gestion des marchés publics.
« Si l’élaboration de la cartographie des risques marque le commencement du processus de gestion des risques liés aux marchés publics, le déploiement des plans d’action et le suivi de leur mise en œuvre constituent l’étape la plus importante du fait de la diversité des acteurs et des difficultés liées aux mécanismes de coordination et de communication entre les différentes parties prenantes », apprend-on dans la même circulaire.