Dans le cadre de la célébration de son 20ème anniversaire, le Musée de Bank Al-Maghrib organise l’exposition « La voie du trait – La calligraphie, entre l’art et la monnaie au Maroc », du 28 octobre au 31 décembre 2022, en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, au Palais Bahia à Marrakech.
L’art du trait est au cœur de cette exposition qui met en exergue une sélection de pièces de monnaie, de billets de banque, de manuscrits, d’œuvres artistiques et de bijoux, présentés en résonnance parfaite avec l’architecture et les ouvrages d’art qui ornent l’édifice du somptueux Palais Bahia.
Les œuvres numismatiques et artistiques exposés sont représentatifs d’une évolution chronologique, ponctuée de croisements et d’influences entre grandes périodes et moments de transition et de correspondances.
En effet, le trait évolue et s’affirme dans sa singularité en permanente interférence avec le contexte historique et artistique propre à chaque époque.
L’exposition est un récit à la fois sensible et soutenu de la genèse et de l’évolution du style calligraphique de la monnaie et des ouvrages d’art de l’avènement de l’Islam à nos jours.
Par ailleurs et dans le cadre de son 20ème anniversaire, le Musée de Bank Al-Maghrib organise l’exposition « Monnayage du Maroc antique : Effigies et symboles », du 28 Juillet au 31 Décembre 2022, en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, à la Galerie d›art contemporain Mohamed Drissi à Tanger.
Cette exposition est consacrée à un point de vue artistique et essentiellement iconographique du monnayage de la Maurétanie dans son ancrage immédiat et celui méditerranéen proche.
Par un ensemble de mises en liens et de correspondances, de moments de transitions et d’anachronismes, l’exposition offre un kaléidoscope d’images autour de la monnaie. Les points de rencontres convergent vers le sujet du portrait et de l’expression symbolique des astres, de la faune et de la flore qui unissent les cultures et civilisations de l’antiquité. Le goût pour l’effigie y transcrit le pouvoir politique, les symboles de faune et de flore, les activités agricoles et économiques, et enfin le langage des astres et de l’effigie divine renvoie, quant à lui, au culte et aux croyances, véritables attributs culturels.