Nous n’avions pas forcément conscience que la communication au sein des entreprises a considérablement évoluée ces quinze dernières années. Les modes de communications classiques qui persistent toujours aujourd’hui (affichages, journal interne, relation presse, conventions cadres, événementiel,…) dans certaines entreprises, ont laissé place, grâce à l’arrivée du numérique et du digitale et l’apparition de l’internet et des réseaux sociaux, à des nouveaux canaux de communications (Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube, WhatsApp, …). Par conséquence, la transformation numérique a permis d’instaurer de nouvelles formes de travail, devenu des véritables vecteurs de compétitivité pour l’entreprise et de bien-être pour les salariés.
Aujourd’hui, avec les nouveaux modes de communication, le salarié peut être connecté sans contrainte de temps, de lieu ou d’équipement, ce qui lui a permis d’avoir une plus grande liberté et de développer de nouvelles opportunités de collaboration. Par conséquent l’entreprise doit s’adapter et revoir son organisation et ses méthodes de travail pour faciliter l’autonomie, et le partage d’information.
Ces nouveaux modes d’organisation du travail, ont un impact positif sur le bien-être et la performance professionnelle des salariés. Ce constat a été conforté par une étude réalisée à l’échelle mondiale par le cabinet Morar Consulting qui révèle que pour 98% des sondés estiment que travailler en tous lieux est favorable à la productivité de l’entreprise, dans la mesure où les collaborateurs peuvent travailler de l’endroit où ils sont les plus efficaces. Ce constat est d’autant plus vrai avec la nouvelle génération Y et surtout Z, qui ont été bercés avec les nouvelles technologies de communications, devenues partie intégrante de leur vie. L’entreprise Marocaine doit se préparer, s’adapter et anticiper l’avenir, qui avec l’arrivée de la 5G va certainement bouleverser, ses métiers, ses processus ainsi que ses modes de fonctionnements et de communications. Par conséquent, il sera question non seulement de compétitivité mais de survie.
Par Kamal Fahmi, Directeur Général Associé ProgressConsulting
Ex DRH & RSE dans plusieurs grands groupes industriels et de services