Alors que l’activité oléicole entame un nouveau record de production, 2 millions de tonnes pour cette campagne 2018/2019 et crée plus de 50 millions de travail, le secteur a plus que jamais besoin de mesures d’accompagnement et de valorisation.
Une campagne record que celle qu’enregistre l’activité avec 2 millions de tonnes d’olives pour cette campagne 2018/2019, soit une hausse de 41,6% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Ce qui garantit plus de 50 millions de travail.
Pour autant, le secteur qui bénéficie de plusieurs efforts engagés, a besoin d’autres mesures d’accompagnement et de valorisation de la production oléicole, d’alléger la pression sur les prix et garantir des revenus adéquats, particulièrement aux petits producteurs. « Il s’agit entre autres de garantir un bon écoulement des produits oléicoles sur le marché intérieur ainsi que de profiter pleinement des opportunités offertes dans les marchés internationaux traditionnels et pénétrer de nouveaux marchés émergents », précise le ministère de l’Agriculture.
Force est de souligner qu’une rencontre dans ce sens organisée entre l’Interprolive, (l’Inerprofession de la filière oléicole) et MoroccoFoodEx (L’Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des Exportations) est tombée à point nommé pour convenir des pistes d’accompagnement mais également pour faire le point sur la campagne actuelle.
Lors de cette réunion, les différents intervenants se sont félicités des résultats de la campagne oléicole actuelle qui se démarque par un nouveau record de production des olives prévu, et qui dépasse 2.000.000 tonnes, soit une hausse de 41.6% par rapport à la moyenne de production des olives des cinq dernières années et de 28 % par rapport à la campagne précédente (2017/2018), informe le ministère de tutelle.
« Cette performance de production qui s’inscrit dans les ambitions fixées dans le cadre du Plan Maroc Vert aura des répercussions très positives sur la dynamique de développement économique dans toutes les régions de production oléicoles notamment à travers la création de plus de 50 millions de journées de travail », informe un communiqué.
La réunion a été couronnée par une série de mesures. Les premières concernent le secteur de l’huile d’olive, notamment l’organisation d’une Incoming mission d’importateurs d’huile d’olive italiens fin janvier 2019. Il a également été convenu de l’organisation d’une mission B2B sur le marché américain fin février 2019. Les professionnels ont également pris rendez-vous pour les 27 et 28 mars 2019 pour représenter le Maroc au salon spécialisé en Huile d’Olive à Madrid World Olive Oil Exhibition.
Les professionnels ont abouti à l’importance de chercher les moyens à mettre en œuvre pour créer un lien direct entre les exportateurs d’huile d’olive marocaine et les opérateurs de la conserve de poisson à l’export.
Et afin de mieux protéger le consommateur marocain, une nouvelle mesure prévoit la mise en place d’un contrôle strict sur les importations d’huile d’olive sur le marché national en termes de normes et de qualité.
La deuxième série de mesure concerne le secteur de l’olive de table, essentiellement la mise en place un plan d’accompagnement pour les unités industrielles pour arriver à leur agrément de la part du FDA américain afin de saisir les opportunités qu’offre le marché américain en ce moment.