L’édition 2022 du Rapport sur la pauvreté et la prospérité partagée propose la première analyse approfondie de l’impact de la pandémie sur la pauvreté dans les pays en développement et se penche sur le rôle de la politique budgétaire dans la protection des populations vulnérables.
Elle constate que la réduction de la pauvreté dans le monde est au point mort et appelle les responsables politiques à corriger le tir de toute urgence.
La série sur la pauvreté et la prospérité partagée de la Banque mondiale fournit les dernières estimations et tendances de la pauvreté mondiale et de la prospérité partagée.
L’édition 2022 offre le premier aperçu complet du paysage de la pauvreté à la suite d’une extraordinaire série de chocs sur l’économie mondiale. Les progrès mondiaux en matière de réduction de l’extrême pauvreté se sont pratiquement arrêtés.
Après que le COVID-19 ait causé le plus grand revers à la pauvreté mondiale depuis des décennies, la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, alimentée par les chocs climatiques et les conflits entre les plus grands producteurs alimentaires du monde, a entravé une reprise rapide.
Le rapport analyse la manière dont la politique budgétaire a été utilisée au cours de la première année de la pandémie pour soutenir les groupes les plus vulnérables. Il met également en lumière l’impact des impôts, des transferts et des subventions sur la pauvreté et les inégalités dans 94 pays avant 2020, fournissant de nouvelles informations importantes sur les impacts de la politique budgétaire non seulement pendant les crises mais aussi dans des conditions normales.
Le rapport identifie comment les gouvernements peuvent optimiser la politique budgétaire pour aider à corriger la trajectoire.
L’impact de la COVID-19 sur la pauvreté aurait été bien plus lourd en 2020 sans les mesures budgétaires prises à travers le monde, sous forme de programmes de transferts monétaires, de subventions salariales, d’allocations chômage, etc