Après une semaine de discussions intenses, les membres de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont adopté une série de recommandations contraignantes et de résolutions portant sur un certain nombre de priorités régionales. Une résolution marocaine sur les méduses figure parmi les mesures concrètes prises pour parvenir à une pêche durable en Méditerranée.
Plus de vingt pays ainsi que l’Union européenne ont adopté vendredi 21 mesures visant à assurer la conservation et l’utilisation durable des ressources marines en Méditerranée et en mer Noire.
Après une semaine de discussions intenses, les membres de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont adopté une série de recommandations contraignantes et de résolutions portant sur un certain nombre de priorités régionales.
Parmi les décisions prises aujourd’hui par la Commission, une proposition de la délégation marocaine visant à lancer un programme de recherche sur la prolifération des espèces de méduses en Méditerranée occidentale a été adoptée sous forme de résolution.
Les efflorescences de méduses sont une préoccupation croissante en Méditerranée car elles deviennent de plus en plus courantes en raison du réchauffement des températures océaniques. Les méduses menacent les stocks de poissons en dévorant les œufs et les larves. Le programme de recherche proposé par le Maroc consacrera des recherches aux espèces spécifiques causant des effets néfastes sur les industries de la pêche, de l’aquaculture et du tourisme, dans l’espoir de développer une méthodologie scientifique pouvant servir de base à la réplication dans tout le bassin.