Conformément aux orientations royales, la primauté sera accordée à l’enseignement et à la santé, les deux principaux leviers de l’inclusion sociale.
Une succession de rencontres attend l’actuel argentier du royaume Mohamed Benchaâboun. La première a démarré hier 22 octobre et les autres vont se poursuivre jusqu’à fin décembre prochain. Tel qu’elle se présente, l’architecture du projet de budget est fidèle aux principales orientations royales qui insistent sur l’inclusion sociale. Partant d’un tel objectif, la primauté sera accordé aux secteurs de la santé et l’enseignement. Le leitmotiv est de réduire les inégalités sociales et territoriales et d’accélérer l’intégration sociales des jeunes.
Le projet de loi de finances 2019 prévoit un budget de 96 milliards de dirhams aux secteurs de l’enseignement et de la santé, selon l’exposé présenté lundi au parlement par le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Benchaâboun.
L’enseignement va absorber 68 milliards de dirhams, dont 2,1 Mds de DH pour le programme Tayssir et 4 Mds sous forme de crédits d’engagement, a précisé M. Benchaâboun lors d’une séance conjointe des deux Chambres du parlement.
En outre, une enveloppe budgétaire de 28 milliards de dirhams est affectée au secteur de la santé, y compris 7 milliards sous forme d’engagements pour la construction et l’équipement des Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Rabat, Tanger, Agadir, Marrakech et Oujda, ainsi que la création de 4.000 postes budgétaires.
A rappeler que le PLF 2019 table sur un taux de croissance de 3.2% et un taux d’inflation à moins de 2%.