Les R’batis ont constaté ce lundi la mise en place de panneaux de signalisation annonçant les travaux de réalisation d’une trémie pour décongestionner la place Bab Lhad et ses environs. Une bonne nouvelle pour les usagers de voir disparaître ce point noir de la circulation de la capitale et de Salé.
Depuis lundi, des panneaux de signalisation annonçaient le démarrage du projet de réalisation d’une trémie pour décongestionner la place de Bab Lhad et ses alentours.
Les travaux ont démarré ce mardi 2 juin et nécessiteront une enveloppe de près de 40 millions de dirhams.
La trémie d’une longueur de 260 mètres linéaires, est située sur le boulevard Hassan II au croisement avec l’avenue Ibn Toumarte et prévoyant une voie vers l’avenue de l’Egypte.
La Société Rabat Région Aménagements, maître d’ouvrage du projet explique que la trémie prendra son départ à près de 100 mètres de l’intersection des avenues Mohammed V et Hassan II vers le centre commercial Ait Baha avec un double sens et une bretelle vers l’avenue de l’Égypte.
Le projet prévoit également l’aménagement d’un giratoire supérieur, des voies latérales avec un seul passage chacune et un parking souterrain de près de 500 places est en cours d’achèvement sous la place Bab Lhad.
Les deux grands projets font partie du méga-programme intégré de développement de la capitale, un chantier en passe de métamorphoser entre autres ce carrefour emblématique à vocation éminemment touristique qu’est Bab Lhad.
Fluidifiant le trafic, le projet permettra aux conducteurs qui arrivent de Casablanca ou de Salé peuvent passer en dessous de la trémie et ne plus s’arrêter au feu rouge.
1 comment
Idées disparates.
Si j’étais urbaniste et que je pouvais mettre Rabat dans une bouteille, j’aurais profité des terrassements immenses au niveau de cette place, elle-même, immense pour créer des parkings souterrains.
Ah ! Quel soulagement pour les conducteurs qui tournent en rond pendant plusieurs dizaines de minutes pour trouver une place pour stationner ou qui garent leur véhicule à plusieurs centaines de mètres plus loin pour rejoindre le centre ville en taxi !
Rabat a connu des transformations importantes au niveau des grands axes de circulation. La ville est devenue plus aérées et parait plus spacieuse. Le hic, c’est le mauvais éclairage de ces grandes artères qui, à ce qu’il parait, a été confié à des non-professionnels en matière de conception et de choix des candélabres.
La couleur très sombre des chaussées aidant, vous empêche de distinguer un passant d’une borne d’incendie !
Rabat, ville des lumières est très mal éclairée. Pourquoi ? Parce que, quand on reçoit des ordres, on tremble, on perd le nord, on oublie d’établir des plannings d’études et de travaux, on y met, sans compter, tout l’argent qu’il faut et qu’il ne faut pas et on somme l’entrepreneur éclairagiste de planter ses candélabres en une nuit ! Celle qui suit immédiatement le jour de l’adjudication du marché !
Ça me rappelle, un peu, les palmiers qu’on maltraitait (le mot n’est pas exagéré), qu’on plantait en une nuit, qu’on forçait à produire des dattes le lendemain (c’est un peu exagéré pour décrire un état d’esprit) et qu’on re-maltraitait, déracinait et renvoyait à l’expéditeur, le surlendemain !
J’aurais bien opté pour des candélabres type début du 20ème siècle pour la zone Poste Centrale, Bab El Had et zones similaires, mais choisir des candélabres lourds et très coûteux dans les zones récentes d’extension de la ville est un luxe inutile et inadapté.
Les candélabres modernes avec panneaux photovoltaïques et luminaires économiques (mais, très économiques !) ne sont pas, semble-t-il, les bien venus. Ça réduirait drastiquement les montants des prestations et des marchés ainsi que les factures ‘’énormissimes’’ mensuelles de l’éclairage de la ville !
Nous sommes un peuple et des gestionnaires publics de gaspillage ! Beaucoup de comportements et de concepts de gestion des villes doivent être remis en question !