C’est à partir de ce vendredi 20 avril à Rabat que démarrent les négociations entre le Maroc et l’Union européenne pour le renouvellement du protocole de partenariat dans le domaine de la pêche. Ces négociations très attendues interviennent dans un contexte particulier suite à la décision de la Cour de Justice de l’Union européenne.
L’accord de pêche en vigueur depuis 2014 et qui expire le 14 juillet 2018, a connu tant de rebondissements ces derniers mois, notamment la décision de la Cour de justice de l’Union européenne, tombée le 27 février validant cet accord «dès lors qu’il n’est pas applicable au Sahara occidental et aux eaux adjacentes à celui-ci». Une décision qui a débouté les visées des ennemis de notre intégrité territoriale mais qui ne doit pas faire perdre de vue l’importance de contrer les assauts à venir. D’autant plus que la Commission européenne avait introduit en mars dernier un mandat de renouvellement de l’Accord de pêche avec le Maroc, qui inclut le Sahara. De quoi irriter davantage nos adversaires !
Actuellement, le Maroc et l’Union européenne entament, ce vendredi à Rabat, les négociations en vue du renouvellement du protocole de partenariat dans le domaine de la pêche. L’annonce a été faite aujourd’hui à l’issue d’une rencontre tenue entre le ministre des Affaires étrangères et de la coopération Nasser Bourita, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, de la Secrétaire d’Etat chargée de la Pêche maritime, Mbarka Bouaida et de l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette réunion, Aziz Akhannouch a émis le vœu de voir les négociations entre le Maroc et l’UE aboutir le plus rapidement possible sur un nouveau protocole de partenariat dans le domaine de la pêche, relevant que les deux parties s’appuieront lors des négociations sur une expérience réussie de 30 années de coopération dans ce domaine stratégique.
Les négociateurs de la partie marocaine ne doivent perdre de vue deux impératifs : le premier concerne l’intégration du Sahara marocain dans le périmètre auquel s’appliquera le nouveau protocole puisqu’aucune concession n’est permise quant à notre intégrité territoriale. La souveraineté du Royaume sur ses territoires est indiscutable !
Le deuxième point est relatif à la réduction de l’effort de pêche dans les eaux marocaines. Les machines diplomatique mais également juridique marocaines doivent se préparer à toutes les tentatives de la partie adverse pour saboter la poursuite d’une coopération vieille de 30 ans dans ce domaine.