Le ministère a lancé une étude portant sur la redynamisation du schéma directeur de ses ressources humaines. Le coût de l’étude est estimé à 6 MDH TTC.
Depuis quelques années, le Maroc s’est engagé dans plusieurs chantiers de réforme visant sa modernisation et sa croissance économique. En tant que maillon important dans le processus de développement, l’administration publique est appelée à jouer pleinement son rôle pour aider à mener à bon escient les réformes engagées. Et ce en plaçant le capital humain au centre de ses priorités.
Dans ce sillage, le ministère de l’Economie et des Finances met le développement de son capital humain au centre de ses priorités afin de disposer de ressources humaines compétentes, capables de maîtriser, d’accompagner la mise en œuvre des réformes et des projets engagés et d’assurer leur suivi et leur pérennisation. Le ministère a lancé ainsi une étude portant sur la redynamisation du schéma directeur des ressources humaines et l’élaboration d’un nouveau schéma directeur de la formation au ministère de l’Economie et des Finances. Aussi, dans les nouvelles dispositions de la LOLF, la recherche de la performance requiert de la part des fonctionnaires un professionnalisme pour offrir la meilleure qualité de service possible au meilleur coût.
Le plan d’action stratégique 2017-2021 du ministère des Finances prévoit un nombre important de projets structurants dont la mise en œuvre nécessite une forte mobilisation des cadres et responsables. L’estimation du coût de l’étude est fixé à 6 MDH TTC.
Les opportunités du nouveau schéma directeur
Le ministère des finances a lancé l’étude pour un nouveau schéma d’organisation avec comme leitmotiv de disposer d’une organisation fonctionnelle et administrative optimisée et cohérente lui permettant d’accomplir ses missions de manière efficace et efficiente et d’anticiper sur les évolutions futures ;
Les principes de performance, de transparence et de reddition des comptes consacrés par la nouvelle LOF contribueront fortement à la modernisation de la gestion des ressources humaines en s’appuyant sur les outils de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. La nouvelle LOF a généré, par ailleurs, un dispositif important de formation sur les nouveaux outils et concepts qu’elle a introduits, mettant en évidence l’impératif de mieux gérer les compétences des fonctionnaires.
Le ministère des finances dispose de ressources humaines qualifiées avec un haut niveau d’expertise. Pour assurer l’implication et l’engagement de son personnel et tirer profit des talents de ses ressources humaines, il entend développer davantage la motivation individuelle et collective à travers la reconnaissance de chaque fonctionnaire en tant que partie prenante dans la réalisation des objectifs stratégiques ;
Dans le sillage des efforts engagés et les avancées réalisées en matière de dématérialisation des procédures et de mise en ligne des services rendus aux différents partenaires, le ministère dispose actuellement de l’opportunité de recentrer ses effectifs sur ses métiers notamment au niveau déconcentré. Ceci nécessite l’élaboration d’un plan de mobilité géographique et de réaffectation du personnel accompagné d’un plan approprié de développement des capacités.
Une chose est sûre : le lancement d’une étude sur le capital humain est une ébauche de réponse aux discours royaux. Dans le Discours du 29 juillet 2017, le Souverain a insisté sur le renforcement des compétences des ressources humaines, à travers une définition précise des fonctions et l’adoption d’une approche axée sur les résultats et basée sur le principe de contractualisation. Le ministère des finances a ouvert le bal. Les autres doivent suivre et c’est tout le mal que nous leur souhaitons.