La seconde édition de la Semaine Verte 2021, organisée par l’AESVT-MAROC, en partenariat avec la fondation LYDEC, en coopération le ministère de l’Éducation nationale, le département des eaux et forets, le département de l’environnement, l’association AAPM et l’AMCDD, se tiendra du 1er au 7 mars 2021.
La crise de la Covid-19 aura permis l’émergence, au-delà d’un simple sursaut conjecturel, d’une véritable prise de conscience des citadins de l’importance des espaces verts pour la santé, le bien-être physique et psychologique et l’inclusion sociale.
En conséquence, une demande croissante pour davantage d’espaces verts de proximité se fait déjà entendre pour réclamer une meilleure qualité de vie collective.
Cette reconnaissance accrue de l’importance des espaces verts interpelle acteurs et décideurs et doit servir de base à l’émergence d’une véritable mobilisation éco-citoyenne qui, en s’appuyant sur l’accélération de tendances déjà émergentes, accompagnera la nécessaire transition vers des villes et territoires durables à taille humaine.
C’est dans ce contexte qu’aura lieu la seconde édition de la Semaine Verte 2021, organisée par l’AESVT-MAROC, en partenariat avec la fondation LYDEC, en coopération le ministère de l’Éducation nationale, le département des eaux et forets, le département de l’environnement, l’association AAPM et l’AMCDD, du 1er au 7 mars 2021. Elle permettra la réalisation d’activités d’envergure nationale en faveur de villes plus vertes et équitables : actions de terrain, de plantation, de formation et de sensibilisation (visioconférences) et de plaidoyer.
Elle sera un appel aux décideurs pour :
– ne plus considérer l’accès à un espace vert comme une simple commodité, mais comme un élément essentiel pour la santé, l’économie et les liens sociaux et culturels ;
– réduire les inégalités d’accès aux espaces verts de proximité rendus visibles et exacerbés lors du confinement, avec des méthodes innovantes ;
– rendre l’espace urbain plus juste et inclusif, en donnant le droit à chaque citadin d’accéder à un espace de vert d’au moins 2 ha à moins de 300 mètres de son lieu de résidence :
– prendre des décisions courageuses et pragmatiques pour réduire l’espace dédié aux voitures (accroître le nombre de rues piétonnes ou à usage partagé,rendre les trottoirs plus larges, etc.) ;
– mettre en œuvre des mesures sur les court et long termes pour répondre au besoin vital et pressant de rendre nos villes plus saines, résilientes et innovantes en repensant le design urbain.
Et un appel a tous les acteurs, médias et citoyens pour agir individuellement et collectivement afin de participer :
– à sensibiliser sur les nombreux avantages des espaces verts : amélioration de la qualité de l’air et de la santé mentale, réductions des risques liés à l’obésité, au diabète et à la pollution ;
– A communiquer sur les risques psychosociaux causés par le manque d’espaces verts tels que l’augmentation de l’anxiété, du stress et du sentiment de solitude ;
– à promouvoir l’agriculture urbaine, vectrice de satisfactions visuelles comme mentales, offrant une alimentation locale et un meilleur cadre vie pour tous, humains et non-humains (animaux, insectes, etc.) ;
– aux débats pour repenser notre rapport à la nature, lutter contre la perte de biodiversité, répondre à la crise écologique et évaluer les implications pour nos économie et société.