La direction générale de la sûreté nationale (DGSN) , en tant qu’institution citoyenne, est devenue un véritable partenaire dans l’élaboration et la mise en œuvre des programmes de communication de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), à travers la sensibilisation à la sécurité routière et l’opérationnalisation de mécanismes de prévention contre les risques d’accidents de la circulation.
Un article paru dans le 43e numéro de la revue de la Police souligne que ce partenariat entend contribuer efficacement à cristalliser les perceptions fixées par NARSA et à les consolider par des contenus visuels et d’expériences de terrain provenant du travail quotidien des équipes de la circulation routière et de l’inspection des accidents de la route.
L’auteur de l’article explique que la coopération bilatérale avec NARSA, dans sa forme actuelle, vise, notamment dans le domaine de la communication et de la sensibilisation, à mettre à la disposition de la DGSN, une banque de données en temps réel sur les risques d’infraction au code de la route et les conséquences désastreuses d’un comportement imprudent de la part des usagers de la route.
De son côté, NARSA s’emploie à exploiter les données fournies par la DGSN dans l’élaboration d’une campagne globale de sensibilisation routière qui comprend, outre les thématiques classiques, une sensibilisation et une communication sur divers aspects d’un usage sûr de la route, à travers la création d’un discours “dramatique” qui met en évidence le danger au mépris des règles de la circulation routière, incitant le public cible à vivre visuellement un “choc” d’accidents réels avec différents scénarios et à partir de plusieurs endroits.
Cette approche communicative, marquée par une forme d’acuité et d’usage visuel de la violence, vise à sensibiliser les usagers de la route aux répercussions du non-respect des règles les plus élémentaires de la sécurité routière, et des dommages causés par cette imprudence, eu égard au bilan des morts et des blessés corporels que connaissent chaque année les routes du Royaume, ou encore la lourde facture financière des accidents de la route et leurs répercussions négatives sur le cours du développement et de l’évolution économique de la société. (Avec MAP)