La Société Idmaj Sakan lance un appel d’offres pour l’accompagnement social des ménages issus de l’habitat insalubre relevant des préfectures et provinces de la région de Casablanca–Settat. Un projet de 2,03 MDH pour le transfert de 2.260 ménages.
Parmi les points noirs de la capitale économique celui des bidonvilles. En effet, malgré le programme villes sans bidonvilles, Casablanca continue d’abriter un certain nombre de bidonvilles qui posent problème. Selon des derniers chiffres du ministère, il reste 144.116 bidonvilles à résorber au niveau national avec une forte concentration au niveau de l’axe Casablanca-Settat soit 76.291 bidonvilles.
En effet, si le programme villes sans bidonvilles (VSB) censé s’achever en 2014 n’a pas atteint ses objectifs, c’est en raison de la complexité du processus du transfert des habitants des bidonvilles.
Le délogement des habitants des bidonvilles se fait souvent sous haute tension. Les opérations sont souvent musclées en raison de la réticence des habitants. Alors pour éviter tous types d’altercation et garantir un transfert dans les meilleures conditions, la Société Idmaj Sakan lance un appel d’offres pour l’accompagnement social des ménages issus de l’habitat insalubre relevant des préfectures et provinces de la région de Casablanca – Settat. Il s’agit des habitants qui bénéficieront du programme Fath Sidi Bennour, à la Commune Sidi Bennour Province Sidi Banour, lancé dans le cadre du programme régional de résorption des bidonvilles présenté à SM le Roi en Avril 2011.
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Ledit projet vise à recaser 2.260 ménages issus de l’habitat insalubre dans des lots bi-familiaux de 80m² en R+3. Le montant de cet accompagnement est estimé à 2,03 MDH et vise à soutenir la société Idmaj Sakan dans cette étape délicate. L’adjudicataire aura comme mission de permettre aux ménages issus de l’habitat insalubre le recasement dans les lotissements de destination.
Le maître d’ouvrage prévoit une période de transfert qui ne dépassera pas les 36 mois. Une période lors de laquelle l’équipe d’accompagnement social devra rester sur le terrain en fonction du besoin du maitre d’ouvrage jusqu’au transfert total des ménages.