Ce n’est ni plus ni moins qu’un sit-in couplé d’une grève de la faim que comptent observer les fonctionnaires des Agences urbaines auxquels a appelé le Syndicat des agences urbaines relevant de l’Union nationale du Travail le mercredi 26 juin.
Pour arguer cette escalade, le syndicat national des Agences urbaines relevant de l’union nationale du Travail (UMT) explique qu’il a tenu nombre de réunions avec des responsables du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’accord conclu le 7 mars 2019. Lequel accord renferme nombre d’engagements avec des délais bien déterminés. Lors de ces réunions, le syndicat assure avoir reçu des promesses que cette mise en œuvre suit son cours selon le planning convenu. « Bien que nous ayons senti ces derniers temps une lenteur dans l’exécution des engagements conclus, nous avions préféré maintenir la voie du dialogue et rester sur la table des négociations… », explique le syndicat.
Mais début juin et avec l’approche de l’échéance de l’exécution de cinq des termes de l’accord, dont le plus important est la reformulation de l’annexe de l’amendement 01/2018 pour rectifier l’erreur dans le calcul des primes annuelles, le syndicat s’est attelé à tenir des réunions avec des responsables du ministère de tutelle pour constater que les problèmes des fonctionnaires des agences urbaines est « le dernier des soucis » dudit ministère, déplore le syndicat. Il n’hésite pas à porter toute la responsabilité du non-respect de l’accord du 7 mars 2019 au ministre, ce qui est de nature décrédibiliser cet accord et rend tout dialogue social ou accord à venir sans utilité !
Le syndicat s’étonne du retard accusé dans la rectification de l’annexe de l’amendement 01/2018 malgré les « toutes répercussions catastrophiques pour l’écrasante majorité des fonctionnaires », déplore-t-on. Le syndicat estime que le ministère a attendu trois mois, jusqu’à fin mai pour proposer un projet d’amendement qui serait loin de remédier à la situation actuelle.
Aussi, le syndicat va jusqu’à dire que le manque d’intérêt porté à ce secteur, le laisse en proie à l’intervention de lobbys extérieurs dans la gestion interne des agences urbaines.
Par conséquent, il a été décidé d’appeler à un sit-in et une grève de la faim qui seront observés le mercredi 26 juin devant le siège du ministère.