Abdelmounaïm Madani, jeune cadre du PJD et adjoint au maire de Rabat vient d’être nommé par le Conseil de gouvernement directeur de l’ANAPEC. Il revient sur la scène après un clash avec Bassima Hakkaoui.
Abdelmounaïm Madani, qui a été nommé ce jeudi nouveau directeur de l’Agence nationale de la promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) fait partie des jeunes cadres du PJD, proche de Benkirane, l’ancien SG du Parti de la lampe. Il a justement fait les frais de sa proximité de Benkirane, comme l’expliquait déjà en avril dernier le journal Assabah (édition du 17 avril) qui évoque que « le chef du gouvernement a limogé pas moins de 129 hauts responsables lors des 50 conseils de l’Exécutif tenus en une année d’exercice », référence faite à une présumée vendetta contre les pro-Benkirane au sein de l’administration et des ministères. En effet, Abdelmounaïm Madani a été écarté de la Direction de l’Entraide nationale par la ministre de la Famille et de la Solidarité, Bassima Hakkaoui, de son propre parti. Cette dernière avait lancé un appel à candidature en remplacement de Madani, le 26 mars 2018.
Abdelmounaïm Madani, conseiller communal qui présidait aussi l’arrondissement de Yaacoub Mansour à Rabat, revient donc sur la scène mais cette fois-ci, il aura à composer avec Mohamed Yatim, ministre de l’Emploi et de la Réinsertion professionnelle, en espérant que la cohabitation sera plus durable.