Nadia Fettah Alaoui, la Ministre de l’Economie et des Finances a apportĂ© des Ă©claircissements sur le tollĂ© créé par sa dĂ©cision du 3 novembre 2021 fixant la liste des mĂ©dias habilitĂ©s Ă publier les annonces lĂ©gales.
« Il n’y a aucun acharnement ni aucune exclusion d’aucun mĂ©dia national de cette liste. Le dialogue a Ă©tĂ© ouvert dans ce sens avec les organismes reprĂ©sentatifs de la presse marocaine Ă ce sujet dans la perspective de l’amĂ©lioration de cette dĂ©cision et de la rĂ©former si nĂ©cessaire en prenant en considĂ©ration l’Ă©galitĂ© des chances », explique-t-elle.
Elle a été interpellée sur ce sujet ce lundi 10 janvier lors de la séance publique des questions orales à la premiÚre chambre par le Mouvement populaire.
Sa rĂ©ponse ne semble pas convaincre le dĂ©putĂ© du MP, Mohamed Ouzzine qui a jugĂ© la dĂ©cision d’anarchique et qui a rĂ©pliquĂ© « La montagne a accouchĂ© d’une souris. Les mĂ©dias sont le maillon faible du nouveau modĂšle de dĂ©veloppement sachant que ce sont des partenaires incontournables de sa mise en Ćuvre ». Il a dĂ©noncĂ© l’approche sĂ©lective de la ministre sans critĂšres valables. Il a jugĂ© la procĂ©dure non transparente et la rĂ©ponse de la ministre non convaincante.Â
Pour rappel, la dĂ©cision avait suscitĂ© une levĂ©e de bouclier de la part des mĂ©dias nationaux exclus de cette liste qui comporte une poignĂ©e de mĂ©dias et dont les conditions d’Ă©ligibilitĂ© et la procĂ©dure ne sont pas rendues publiques.
La ministre a essuyĂ© une volĂ©e de bois vert en raison de la prĂ©sence sur cette liste de plusieurs supports d’un seul mĂ©dia au moment oĂč les mĂ©dias les plus influents n’y figurent pas.
Ce rétropédalage de la ministre a-t-il convaincu ? En tout cas, elle a été dans la contrainte de tenir plusieurs réunions dont la derniÚre avec le Président de la FMEJ, ce lundi 10 janvier, pour rectifier cette bourde.
1 comment
Ce serait bien que notre Ministre s’interroge sur le problĂšme de l’OMPIC qui est dans l’incapacitĂ© en ce dĂ©but 2022 de mettre Ă notre disposition les bilans 2020 des entreprises du Maroc. Le problĂšme vient-il des Tribunaux qui ne transmettent pas ou bien directement de l’Ompic ?