La présentation du projet de budget sectoriel du MEFRA devant la Commission des finances a permis de dévoiler les crédits prévus en 2021 pour couvrir les charges communes.
Présentant le projet de budget sectoriel du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration (MEFRA) devant la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des conseillers, M. Benchaâboun a indiqué, mercredi à Rabat, que les crédits prévus en 2021 au titre des charges communes s’élèvent à 24,54 Mds de DH contre 24,65 Mds de DH en 2020.
Ces crédits ont pour objet de couvrir plusieurs charges, notamment celles de la compensation (12,54 Mds de DH ), ainsi que des allocations, rentes et pensions diverses pour un montant de 615 MDH outre des participations au niveau des systèmes de la protection sociale (580 MDH).
Il s’agit également de déployer 5,35 Mds de DH en faveur du déficit du régime des pensions militaires, les impacts financiers résultant de l’augmentation de la pension minimale, les allocations familiales au profit des retraités des régimes gérés par la Caisse Marocaine des Retraites (CMR), est-il indiqué.
Le ministre des finances a par ailleurs, relevé que son département prévoit plus de 3,59 Mds de DH au titre du budget sectoriel pour l’année prochaine, à raison de 3,07 Mds de DH qui seront alloués aux dépenses de personnel, 415 MDH aux matériels et dépenses diverses, ainsi que 105 MDH aux dépenses d’investissement.
Et de poursuivre que 4,15 Mds de DH seront alloués aux dépenses imprévues et dotations provisionnelles afin de couvrir les dépenses exceptionnelles et les dépenses imprévues pouvant apparaître en cours d’année, ainsi que les dépenses liées aux échéances électorales prévues en 2021.
Abordant les réalisations du MEFRA en 2020, le ministre des finances a mis en avant, entre autres, la prise des mesures nécessaires pour atténuer l’impact du nouveau coronavirus, dont notamment la création du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), le pilotage du Comité de veille stratégique, la mise en œuvre du chantier de la décentralisation administrative et la simplification des procédures et des formalités administratives.