Le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration a présenté lors du Conseil de gouvernement, réuni ce lundi 6 avril, un exposé axé sur :
- Le contexte économique mondial et national affecté par les répercussions négatives de la pandémie du Coronavirus qui impose l’adoption de mesures urgentes pour réduire les effets de cette pandémie, notamment en orientant les dépenses publiques vers les priorités aux niveaux sanitaire, social et économique afin d’activer les directives royales.
- Les mesures à prendre pour assurer une gestion optimale des dépenses publiques durant cette période exceptionnelle en fixant des priorités au niveau des engagements de dépenses futures pour l’Etat et les institutions publiques. Tout en précisant la nécessité d’accélérer les processus de paiement au profit des entreprises et ce afin d’apaiser la pression, sur les trésoreries des entreprises notamment la PME afin qu’elles puissent s’acquitter de leurs obligations financières et maintenir les emplois et ainsi atténuer les répercussions sociales de cette crise.
- Les mécanismes juridiques et réglementaires qui permettront la mise en œuvre urgente de ces mesures, et avec l’efficacité et l’efficience nécessaires dans le but de limiter les effets de la pandémie sur notre économie nationale et nos équilibres financiers et extérieurs.
Le Conseil a également adopté le projet de décret-loi N° 2.20.320 relatif au dépassement du plafond des emprunts extérieurs.
Présenté par le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, ce projet de décret-loi vise à autoriser le gouvernement à dépasser le plafond des financements extérieurs fixé en vertu de l’article 43 de la loi de finances 70-19 pour l’année budgétaire 2020, indique un communiqué du ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sport, porte-parole du gouvernement, rendu public à l’issue du Conseil.
Cette mesure vise à permettre au pays d’assurer ses besoins en devises notamment à travers le recours à l’emprunt sur le marché international, étant donné qu’un ensemble de secteurs dont le tourisme, les investissements directs étrangers, les secteurs exportateurs et les transferts des Marocains résidant à l’étranger ont été impactés, ajoute la même source.