Dans un Maroc qui continue sa croissance et son développement économique entamés il y a 2 décennies, la mutation vers les technologies digitales est devenue un enjeu majeur. Cette mutation arrive à un moment où le modèle économique marocain commence à montrer ses limites et nécessite un grand lifting.
Elle a en effet, déclenché une révolution technologique amorcée à travers plusieurs chantiers et notamment celui qu’on prénomme le ‘DIGITAL NOW’, obligeant les acteurs industriels, les pouvoirs politiques et publics à revoir leur copie et s’adapter en un temps-record aux contraintes imposées par les défis de la réussite de cette transformation.
Les différents acteurs impliqués dans ce chantier pharamineux, ont la responsabilité de faire de telle sorte à ce que cette mutation digitale puisse contribuer et bénéficier à l’économie et la société marocaine.
L’inclusion numérique et sociale est de plus en plus évoquée dans le cadre de cette nouvelle révolution technologique. Mais qu’est-ce que l’inclusion numérique ou sociale ?
La notion d’exclusion sociale est une variété de programmes sociaux, parfois contradictoires, qui incarnent des idées de ce que devrait être la société.
La prise de conscience de cette variété d’approches peut donner un aperçu des programmes traitant de la fracture numérique et des aspects politiques, culturels et sociaux des politiques d’inclusion sociale.
L’inclusion numérique est considérée comme l’effort dans la gestion et la gouvernance, mais elle ne peut réussir que si elle suit certaines règles et prérequis à savoir :
– Accessibilité à la technologie d’information et de communication : rendre les TIC plus accessibles à tous et favoriser de nouvelles méthodologies de développement technologique.
– Technologies d’assistance : Soutenir le développement des TIC qui aident les citoyens à remplir leurs formalités administratives et simplifier leur quotidien.
– Compétences numériques : donner aux citoyens les moyens de lutter contre la marginalisation et l’exclusion sociale, y compris les carrières grâce aux TIC dans l’éducation.
– L’inclusion sociale : accroître le taux de participation des personnes défavorisées aux activités publiques, sociales et économiques grâce à des projets d’inclusion sociale.
Le chantier DIGITAL NOW étant sur les rails, ses acteurs ne doivent pas tomber dans le piège de l’exclusion numérique qui pourrait être une des conséquences de cette mutation technologique.
L’exclusion est en effet un phénomène répandu et croissant qui entraîne une série de détériorations des parcours de vie comme une mauvaise santé, de mauvais revenus tout au long de la vie et un risque accru de marginalisation. La lutte contre les inégalités doit être au centre et la priorité de cette révolution digitale et doit permettre au Maroc d’aujourd’hui de construire une société plus juste et une économie plus forte.
Par Hicham Ait Oujmid
Consultant EDI/ESB & Stratégie d’entreprise
et Directeur Général Fondateur de SYM CONSEIL France
2 Commentaires
Vous le top MR HICHAM
Vous êtes le meilleur directeur qu’un travailleur rêve d’avoir