Même si les élections communales, régionales et législatives du 8 septembre se sont déroulées sous des conditions restrictives en raison des contraintes imposées par la lutte contre le Covid-19, le taux de participation est annoncé en hausse, à 50,35 % au niveau national, avec la participation de 8.789.676 électeurs et électrices. Un chiffre en hausse de 2.152.252 électeurs par rapport aux législatives de 2016.
D’autant plus, les trois régions du Sahara marocain ont enregistré lors de ces élections un taux de participation record dépassant largement le taux de 50,35 % enregistré à l’échelle nationale
Pourrait-on dire que le taux de participation très élevé à ces élections prend l’allure d’un référendum à travers lequel les habitants du Sahara marocain ont proclamé leur attachement indéfectible à leur marocanité et leur profonde loyauté à la patrie et au glorieux Trône.
Ce qui va mettre en échec tous les plans séparatistes et ennemis qui recouraient tantôt à des manœuvres et des tentatives malveillantes contre l’intégrité territoriale du Maroc.
D’autre part, ce taux de participation très important, traduit la grande importance accordée par les habitants du Sahara marocain au processus de développement dont jouissent les provinces du Sud dans le cadre du modèle de développement du Sahara lancé en 2015, et qui vise à améliorer les conditions de vie des populations de cette région et leur autonomisation.
Par cette participation massive dans ces consultations démocratiques, saluées unanimement par la communauté internationale, les habitants du Sahara marocain ont montré le respect du choix démocratique du Royaume, érigé par la Constitution, qui réside en un droit inaliénable acquis par eux, consolidant le processus électoral et renforçant la crédibilité des partis politiques en ce qui concerne l’encadrement des citoyens dans les régions du Sahara.
Aussi, cette participation aux élections permet-elle aux habitants du Sahara marocain la gestion des affaires communales dans le cadre d’une régionalisation avancée comme levier du développement intégré des provinces du Sud.
C’est dans cette optique que le prochain gouvernement devra veiller au parachèvement rapide de la mise en œuvre de cette régionalisation, en prenant comme point de départ les provinces du Sud.
Par Khalid Cherkaoui Semmouni, universitaire