Le volume des importations de l’énergie électrique s’est nettement replié à fin juin 2018 au profit d’une augmentation de la production.
La production nationale de l’énergie électrique affiche de bonnes performances en 2018, contrairement aux ventes. Ainsi à fin juin 2018, la production du secteur de l’énergie électrique a cru de 6%, après une hausse de 3,1% un an auparavant, souligne la note de conjoncture de la DEPF. Cette évolution recouvre une hausse de 7,1% au premier trimestre et de 5% au deuxième trimestre de cette année.
Quant aux facteurs ayant contribuer à cette performance, c’est en grande partie en raison de l’accroissement de la production de l’ONEE de 9,9% à fin juin, grâce à un bon comportement de sa production d’électricité d’origine thermique (+8,4%) et d’origine hydraulique (+21,5%).
Selon la DEPF, cette dynamique a bénéficié, également, d’une hausse de la production privée de 3% et de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 de 48,8%.
Sur un autre registre, ce premier semestre 2018 a été marqué, en termes d’échanges avec le monde, par un repli significatif du volume des importations de l’énergie électrique 27,2%, à fin juin 2018, après +12,8% un an auparavant. Et ce dans un contexte de quasi stagnation de l’énergie nette appelée (+ 0,1% après +4,9%).
Aussi, la consommation de l’énergie électrique a-t-elle accusé une légère baisse de 1,1% à fin juin 2018, après une progression de 3,8% au titre de la même période de l’année précédente, en raison d’un retrait des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 2,1% (après +4,3%), allégé par une hausse de celles de basse tension de 2,2%, soit la même performance enregistrée il y a une année.