Rien ne va plus ! Le Conseil national de la Coordination nationale des enseignants contractuels s’est réuni le samedi 16 mars pour décider de la suite à donner au mouvement de protestation et de grève enclenché depuis des semaines déjà. Une réunion qui intervient également à la suite de la décision des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF) du Royaume, le 13 mars d’abandonner le système de recrutement par contrat et de revoir toutes les dispositions y afférentes, particulièrement celles relatives à la résiliation du contrat.
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Une décision qui n’a nullement calmé le mouvement de protestation, bien au contraire puisqu’on dénonce un dialogue unilatéral. Dans ce sens, le conseil national de la Coordination nationale des enseignants contractuels a décidé d’une grève nationale qui s’étale du 18 au 24 mars, ponctuée de rassemblements au niveau des régions et d’un sit-in le samedi à partir de 17h devant le ministère de l’éducation nationale à Rabat avant de se diriger vers le parlement pour un sit-in nocturne. Une manifestation nationale sera organisée le dimanche 24 mars à Rabat dont le Conseil n’a pas encore décidé de la trajectoire.
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Dans son communiqué, le Conseil a formulé la directive aux enseignants stagiaires de refuser de remplacer les enseignants grévistes.
Le conseil appelle également à verser les salaires des enseignants de la promotion 2016 et d’arrêter toute forme de pression sur les enseignants de la promotion 2019. Tout en s’excusant des conséquences de la poursuite du mouvement de grève pour les élèves et leurs familles, le Conseil en impute toute la responsabilité au ministère de tutelle.