Avec la tenue du Conseil des ministres ce lundi 6 juillet, la voie est balisée pour le Comité de veille économique pour présenter le plan de relance assorti de la Loi de Finances rectificative 2020 et surtout pour le maintien des mesures d’aide aux secteurs sinistrés jusqu’à fin 2020.
Dans le cadre du pilier II du projet de Loi de Finances rectificative 2020 (LFR), examiné ce 6 juillet en Conseil des ministres présidé par le Roi Mohammed VI, il est prévu d’allouer des ressources du Fonds spécial de gestion de la pandémie du Coronavirus pour continuer, jusqu’à la fin de l’année, à accompagner sur les plans, social et économique, les secteurs qui feront face à des difficultés même après la levée du confinement.
La question taraudait les esprits puisque ces mesures d’aide devaient en principe prendre fin le 30 juin, mais face à la difficile reprise dans une conjoncture économique en otage à la crise sanitaire qui se poursuit (certains secteurs et activités n’ont toujours pas repris) le scénario d’une poursuite de ces aides s’imposait de plus en plus.
Cette aide reste conditionnée par le maintien et la préservation des emplois. D’ailleurs dans ce même pilier II du projet de LFR, l’activation de l’accompagnement spécifique des différents secteurs, se fera dans un cadre contractuel, avec les acteurs économiques concernés, en conditionnant l’appui à la reprise économique, à la préservation de plus de 80% des salariés déclarés à la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) et à la régularisation rapide de la situation des employés non déclarés.