En marge de la première édition des rencontres scientifiques, la CMR a signé une convention avec le CNRST et un accord de coopération avec le Centre International de Formation-OIT.
La Caisse marocaine des retraites (CMR) a organisé le 10 décembre 2018 la première édition des rencontres scientifiques. Etaient présents à cette première rencontre plusieurs personnalités nationales et étrangères du monde académique et professionnel. Elles sont toutes nourries par l’ambition de trouver des pistes de collaboration entre deux mondes jusque-là séparés.
Cette demi-journée de réflexion a coïncidé comme l’a rappelé Lotfi Boujendar, Directeur général de la CMR, avec le 70 ème anniversaire de l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui a reconnu dans son article 22 le 10 décembre 1948, la sécurité sociale comme étant un droit social fondamental.
En adhérant à la recommandation n° 202 de l’OIT sur le socle de la protection sociale, le Maroc se trouve de plus en plus interpellé en vue de se doter d’un socle de protection sociale intégré et cohérent avec le leitmotiv de couvrir toute la population de manière équitable et efficace. Le but est d’aboutir à un modèle de développement durable et inclusif.
Mieux encore dans un contexte marqué par une transition démographique, le Maroc est appelé à trouver le juste équilibre entre le régime contributif où les affiliés cotisent pour bénéficier des droits et prestations et le régime non contributif financé par l’impôt. Cet équilibre a pour toile de fond la viabilité des systèmes de protection sociale.
En marge de cette rencontre scientifique, la Caisse marocaine des retraites a signé deux conventions.
La première avec le Centre National pour la Recherche Scientifique (CNRST). La deuxième a trait à un accord de coopération avec le Centre International de Formation-OIT.
La première convention vise à créer les conditions d’un partenariat avec le monde universitaire. « Le Centre va nous accompagner et nous permettre de cadrer nos besoins par rapport aux opportunités qu’offre la recherche universitaire. Ensemble nous allons travailler sur des thématiques bien précises avec des groupes de chercheurs et apporter les solutions qui vont nous aider à surmonter certaines difficultés qui se posent aussi bien à la CMR qu’à d’autres organismes de protection sociale », tient à expliquer L. Boujendar.
La deuxième est signée avec le centre international de formation à Turin qui relève de l’Organisation Internationale du Travail. Depuis plusieurs années, la CMR collabore avec le Centre mais aujourd’hui il est jugé important de passer à une étape supérieure. Cette étape va permettre à la Caisse de mieux profiter des prestations qu’offre le Centre en matière de formation. L’ objectif est aussi de délocaliser certaines formations qui pourraient être organisées au Maroc en parfaite symbiose avec le Centre.