La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, que son département examine les scénarios techniques et économiques pour aboutir aux solutions appropriées au dossier de la société de raffinage du pétrole “Samir”.
Leila Benali, qui intervenait lors d’une session des questions orales à la Chambre des représentants, a précisé qu’il s’agit d’un dossier d’investissement qui doit être traité de manière raisonnable, avec la nécessité de développer une vison claire en matière de gestion et de prise en compte des intérêts de l’Etat marocain comme investisseur potentiel, de la main d’œuvre de la société et des habitants de la ville de Mohammedia.
Et d’ajouter que le dossier de la “Samir” se caractérise par “une complexité sans précédent”, eu égard à l’accumulation de problèmes durant plus de 20 ans, ce qui a engendré un arrêt de la raffinerie la “Samir”, la transmission du dossier à la justice et la mise en liquidation judiciaire, avec la poursuite de son activité sous la supervision du syndic et un juge-commissaire.
L. Benali a aussi fait savoir l’écosystème énergétique national n’a enregistré aucun dysfonctionnement de l’approvisionnement en énergie, les besoins du marché national ayant été entièrement satisfaits.
L’unique matière, qui a connu durant cette année un dysfonctionnement, est le gaz naturel, a-t-elle noté, saluant les efforts du gouvernement qui ont permis de résoudre ce problème et assurer l’approvisionnement en gaz naturel et ce, en un temps record et en dépit de la crise mondiale inédite.
La ministre avait récemment fait une sortie à la télé au sujet de la Samir avançant des arguments qui ont été largement discutés par les experts de la question énergétique au Maroc.
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Quand je protestais, dans les limites du respect dû à mon géniteur, pour une promesse non tenue, le défunt, qu’Allah ait son âme en sa sainte miséricorde, il me répondait : »يَا وَلْدِي، الرَّاسْ الِّي مَا يْدُورْ كُدْيَة » ».
La ‘’كُدْيَة – Koudia’’ est ce genre de sol tellement dur qu’une pioche, aussi tranchante soit elle, ne peut entamer.
Pour les mêmes raisons, mon oncle, un fumiste heureux à qui je souhaite longue vie et qui use de temps en temps du calumet, me répond souvent : » »يَا وَلْدْ خُويَا، الرَّاسْ الِّي مَا يْدُوخْ كُدْيَة ؛ سِيرْ شُوفْ ابَّاكْ
Mon père me faisait, donc, comprendre que les conditions ne sont plus les mêmes et que seules les têtes de mules ne changent pas d’avis.
Mon oncle, lui, me faisait comprendre qu’il est en train de jouir du plaisir que lui procure sa dose de dopamine et que je dois aller me faire voir ailleurs.
Si mon père et mon oncle avaient leurs raisons impérieuses, qui a fait changer d’avis ou qui a fait tourner la tête à Mme Leila Benali (j’allais dire… à la reine de Carthage) en, à peine, trois semaines ?
Le 29 juin 2022 à 2m.ma, elle était si sûre d’elle-même qu’elle a fait, sans manquer de faire un large sourire, une déclaration tranchante selon laquelle : Le Maroc n’a pas besoin de la SAMIR ! Il s’agit, peut-être, de ce Maroc des communs des mortels écrasés et dépouillés par ‘’l’Inflation Provoquée’’ et pas le Maroc qui est le sien.
Le 18 juillet 2022, Mme la ministre qui est encore très jeune et qui, Dieu Merci, ne souffre, apparemment, d’aucune pathologie neurodégénérative, mais en cycliste mal inspirée, elle a fait preuve d’une dextérité intellectuelle inouïe en art de ‘’rétropédalage’’. Un terme utilisé intelligemment par l’auteur de l’article pour qualifier le revirement spectaculaire de Mme la ministre sous la coupole du parlement (Voir la vidéo-youtube ‘’ جلسات برلمان – مجلس النواب 18/07/2022’’ à partir de t= 1h 47 mn).
Qui croire alors ? Mme Benali ou la reine de Carthage ?!